Nom : Le Douerec
Prénom : Maxime
Poste souhaité : professeure de divination
Age : 28 ans
Histoire : Maxime est née et a grandi dans une famille modeste. Son père créait des baguettes tandis que sa mère, moldue, était infirmière. Elle était très proche de son petit frère Clément. Ils nourrissaient tous les deux la même passion pour l’école et avaient pour vocation de devenir professeur. Leurs jeux naïfs n’étaient que des prémices à leur soif de connaissances. Là où certains faisaient du quidditch ou jouaient au lego, les deux enfants se récitaient des poèmes et parlaient en espagnol.
La petite fut donc une élève studieuse, tant dans sa scolarité moldue que sorcière : elle découvrit ses pouvoirs à 8 ans, faisant voler dans les airs la craie de son tableau noir, dans sa chambre. Puis elle fut inscrite à Beaubâtons en tant que boursière.
Lorsque Maxime eut son diplôme de sorcellerie, elle voulut continuer ses études plus en avant. Elle décida de partir pendant trois ans dans une faculté magique des Etats-Unis. Elle choisit de s'y spécialiser dans les arts divinatoires. Dans un premier temps, en simples options de son enseignement général : cartomancie, chiromancie et oniromancie. Puis, elle souhaita découvrir plus en profondeur ces techniques, les oubliées (ornithomancie), les plus obscures (nécromancie), les plus difficiles (pyromancie) ! Elle en fit donc sa matière principale et cela ne cessa jamais de la passionner !
Ne revenant que peu en France, et omnibulée par sa réussite scolaire, l'étudiante eut quand même la possibilité de remarquer que son frère ne tournait pas rond. Clément avait délaissé ses études et fréquentait un gang de sorciers louches. Les parents de Maxime étaient inquiets et supplièrent leur fille de mettre son nez dans les affaires de l’adolescent rebelle. Obéissante, jeune femme modèle et polie, Maxime tenta par sa bonne parole de remettre Clément dans le droit chemin. Mais ce dernier ne parlait que de découvrir le monde en deux roues, explorer les grands espaces, se sentir libre.
Alors que Maxime, retournée sagement de l’autre côté de l’Atlantique, fêtait ses 21 ans et sa réussite aux partiels finaux, elle reçut le coup de fil qui changea sa vie. Son frère de 18 ans avait fugué sur sa moto et était mort sur la route, mort sur le chemin de sa fameuse liberté.
Pendant 7 ans, la jeune femme tenta de se rapprocher du rêve de son frère. Elle entreprit des choses hors du commun, et dont elle ne se serait jamais sentie capable ! Elle donna des cours de divination aux quatre coins de la planète, navigua sur un voilier avec son meilleur ami, se battit (plus ou moins légalement) pour des organisations de défense animale, etc.
Cette métamorphose, elle la due à Clément. Lors de son enterrement, Maxime se sentait privée d’oxygène. Privée de la force qui la faisait accepter la vie et accomplir les devoirs qu’on attendait d’elle. Elle n’en voulut pas à son petit frère, pas plus qu’à ce soit disant « gang » qu’elle avait rencontrée. Tous n’étaient que des gamins amoureux de nouveaux horizons et d’indépendance ! Non, elle s’en voulait à elle, de n’avoir pas compris, de n’avoir pas écouté ses propres envies.
Son désir de vivre pleinement sa jeunesse inquiéta ses parents. Ils avaient déjà perdu un fils et voyaient maintenant leur belle enfant se transformer en baroudeuse tatouée. Ils avaient pourtant tort de s’alarmer : leur fille n’était pas insolente, ni éprise de sang ou de vengeance. Elle voulait juste retrouver son frère dans chaque pays qu’elle visiterait, dans chaque nouveau coucher de Soleil sur l’Océan.
Maxime réalisa son tour du Monde avec passion et enthousiasme. Elle se fondait dans les cultures avec amour : celui des autres et de la Terre. Son érudition grandit en même temps qu’elle allait de découvertes en découvertes. Elle se tatoua pour elle, pour son frère, pour des symboliques fortes, pour des folies d’un soir ! Mais jamais elle ne regretta cette vie de vagabond. Elle y forgea son caractère et dessina son sourire.
Aujourd’hui, Eleus Theria représente un nouveau cap. Il ne rimera pas avec « vie de famille rangée » ou « sagesse de l’âge » mais nul doute qu’il agencera de nouvelles sensations fantastiques pour la jeune femme.
Caractère : Maxime se comporte de la même façon avec tout le monde. Sans préjugés, sans timidité, elle est très facile d’accès et tutoie aussi facilement qu’elle respire. C’est une fêtarde invétéré et une grande gamine ; elle sait toutefois reprendre son rôle d’adulte quand il le faut. Quand elle donne des cours par exemple, elle est incroyablement sérieuse ! Toujours à la recherche de sensations fortes, de nouvelles expériences, de nouvelles connaissances, c’est une jeune femme agréable à côtoyer. Malgré tout, ce n’est pas une fille naïve et elle réserve donc son amitié à de rares élus. A eux seuls elle dévoilera sa face plus mélancolique et inquiète.
Physique : 1m65 pour un petit 50 kilos, musclée, les cheveux en bataille et une dégaine d’adolescente. Voici en quelques mots la description de Maxime. De visage, elle est pétillante : des yeux noisette et or, une bouche pleine et rosée, des reflets roux dans ses longueurs. Mignonne, oui ! Certains déploreront ses nombreux anneaux dans les oreilles et celui trônant dans sa narine gauche. Ah, et également le piercing au coin de son œil ! Sans parler des tatouages sur les avant-bras, dans le cou, etc. Bref, de la mauvaise herbe en jogging et débardeur selon tout bon préjugé, un charmant minois pour les plus téméraires !
Particularités : Elle possède un don certain pour les langues. Elle en maîtrise huit couramment !
Niveau de vie : Classique. Elle gagne de l’argent et le dépense pour vivre et se loger. Rien d’exubérant.
Familier : Youji (en japonais un bébé/nourrisson). Dragon lazulli des îles Goto : à taille adulte cette espèce ne dépasse pas la taille d’un gros chien, dont il conserve également le caractère fidèle et affectueux. Youji a trois semaines lors de son arrivée sur l'île.