Sir Frederic Madlington Admin
Age : 34
Carnet du sorcier Humeur actuelle: Charmeuse Totem: Encore inconnu Trait particulier visible actuellement: Ne se baigne qu'avec son bermuda à fleurs
| Sujet: Elysabelle de Magency, sans maison /!! Lun 28 Fév - 18:11 | |
| Note spéciale: Elysabelle est soumise à particularité. Rescapée du scénario final d'Elementia, il est exigé que ce soit un joueur expérimenté qui le prenne et son test rôle play sera particulièrement étudié.Nom : De Magency
Prénom : Elysabelle
Age : 15 ans
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Baguette : Bois de prunier et éclats de diamant bleu
Histoire :
Père : Henri
Mère : Blanche
Dans le bourg sorcier de Magency, s’élève une bâtisse impressionnante et superbe, le château de Magency, habité par ses héritiers, la famille de Magency. Rien de plus logique en somme.
Le châtelain et la châtelaine mènent une vie aisée et tranquille et profitent d’un patrimoine confortable. Ne se contentant pas uniquement de vivre de leurs rentes, ils utilisent leurs demeures (le château est la principale d’une petite dizaine d’autres résidences, plus ou moins prestigieuses) comme des maisons d’hôtes. Une véritable entreprise familiale est en place avec pour directive principale le bon vivre et le bien manger. Les Magency favorisent les cultures entourant leurs habitations, faisant perdurer certaines vignes ou donnant à des tartes aux figues un goût unique, la « Margency touch », comme disent les visiteurs étrangers. Ils s’entourent d’un personnel fidèle et passionné, ne visant là encore que le bon travail avant la productivité.
Henri et Blanche n’eurent longtemps qu’une unique ombre à leur tableau famiial idéal. Ils n’avaient pas d’enfant. Pourtant ce n’était pas faute de le désirer. Blanche avait déjà fait plusieurs fausses couches, et une dernière grossesse s’était terminée brutalement à quelques semaines de la délivrance, achevant les derniers espoirs des époux.
Une des vigneronnes parla alors d’un remède de grand-mère, une décoction aux Lys, qui permettait aux grossesses de bien être menées à terme. Les deux époux, sorciers tous deux, ne crurent qu’à moitié à cette idée, car ils avaient déjà usé de potions diverses pour soutenir la santé des anciens bébés. Toutefois, il ne coutait à rien d’essayer.
Blanche tomba enceinte et elle bu cette décoction aux Lys chaque jour qui passait, mettant tout ses espoirs dans ce remède moldu. Les mois passèrent et la santé de Blanche et de son bébé étaient bonne. Malgré tout, la femme prenait plus de précautions que n’importe qui et elle s’arrêta même très rapidement de marcher et resta alitée pour éviter le moindre souci. Jusqu’au dernier moment les parents doutèrent et cet enfant resta auréolé d’un point d’interrogation avant d’arriver enfin.
La naissance de la première fille de ce couple fut une journée de joie, et Blanche fut exemplaire dans ce moment qu’elle avait si longtemps attendu. La pouponne était rose mais petite et fine, délicate déjà.
Les parents avaient choisit le prénom dernièrement. Lui voulait Elisabeth, elle voulait Isabelle et ce Lys qui avait été leur salut… Elle serait Elysabelle.
La petite fille eut une enfance particulièrement protégée. Ses parents la voyant fine et délicate pensèrent qu’elle aurait une santé fragile et l’entourèrent d’un cocon fermé et capitonné. Ses pleurs étaient précédés, ses doutes évités, elle vivait dans un monde idéal. On l’entourait d’une bulle protectrice pour qu’elle ne tombe pas, n’attrape pas froid et ceci à outrance. Alors en effet, dès qu’Elysabelle se trouvait un peu éloignée de cette atmosphère, elle avait tendance à se faire mal, ou à tomber malade. La santé fragile ne fut que le résultat des peurs de ses parents.
La petite fille était douce, calme, et… muette. En effet, comment oser parler si à chaque syllabe on se jetait sur vous pour chercher à en analyser tout un tas de choses. Elle ne parla donc pas jusqu’à ses 4 ans. Ses parents n’y voyaient qu’une fatalité qui augmentait sa fragilité. A cet anniversaire, ils avaient organisé une grande fête dans les jardins du château et un superbe carrousel s’y tenait. Les enfants du bourg y grimpaient, tournaient et hurlaient de rire quand Elysabelle était mise de côté de cette attraction, de peur qu’elle tombe et qu’elle se fasse mal. Quelle ironie alors que c’était sa propre fête ! On entendit donc pour la première fois sa voix se manifester. Elle hurla un « Stop papa ! Stop Maman ! » et se lança vers le manège où elle grimpa avec volonté. Elle manifesta sa magie en même temps que sa voix puisque ses deux parents se virent immobilisés par une barrière surnaturelle tout le long du tour de manège. Elysabelle était une sorcière, et elle était une jeune fille pleine de vie, qu’il fallait enfin laisser s’exprimer. Henri et Blanche à partir de ce jour tâchèrent de faire des efforts pour donner plus d’espace à la petite fille. Et finalement, celle-ci n’en prit pas beaucoup d’avantage. Elle resta douce, calme et pleine de précautions, ainsi que silencieuse, souvent. Mais beaucoup plus heureuse et si elle conserva sa finesse et sa délicatesse, cela se transforma en grâce plutôt qu’en réelle fragilité.
Elysabelle entra à Elementia et fut acceptée dans la maison Aeri. Elle se montra une élève discrète, sérieuse mais ayant envie de profiter de ce lieu de nouvelle liberté pour oser plus de choses. Elle ne se lança qu’en deuxième année. Elle avait toujours été attirée par l’eau, par les flux de celle-ci et se souvenait avec émotion de son arrivée à l’école et de sa stupéfaction devant la fontaine aux sirènes. Elle était dans la maison de l’air mais elle rêvait d’eau.
Elle se retrouva donc, au commencement de sa seconde année, à la piscine de l’école et s’inscrivit dans les « otaries sauvages », une équipe de nageurs dirigée par Willy Benedot. Pour elle, c’était la natation synchronisée, avec ses enchaînements et ses figures esthétiques. Elysabelle est douée et profite en plus d’une capacité respiratoire forte. Elle si menue et fragile peut pourtant emmagasiner suffisamment d’air pour effectuer des figures deux fois plus longtemps qu’une autre.
Elle tomba directement sous le charme de ce garçon sympathique et drôle, Willy, mais comme toujours resta d’une discrétion exemplaire quant à son attirance et à ses questionnements d’adolescente. Elle sentit ces adorables crampes d’estomac en lisant des mots plein de romantisme surmontant de magnifiques fleurs. Elle rit de bonheur de découvrir dans son bonnet de bain un petit bracelet argenté. Elle frissonna de ses regards sur elle et de ses tentatives douces pour, parfois, lui prendre la main. Willy acheva de la séduire quant il houspilla celui qui a offert à la jeune fille un crapue (crapeau qui pue) pour Noël. Quel manque de goût. Jusqu’à cet évènement connu de tous, Elysabelle passa trois années magnifiques. Elle était heureuse, libre des contraintes posées par ses parents et gagnait en assurance par son activité nautique.
Au-delà de ça, elle restait une jeune fille fragile, douce et discrète, travaillant avec plaisir dans les matières qu’elle appréciait, c'est-à-dire la divination, l’élémentarisation et l’art magique.
Puis il y eut cette nuit là...
- Spoiler:
Willy l’avait raccompagnée jusqu’à la porte de sa tour. Ils avaient marché main dans la main après le repas et avaient évidement évoqué le couvre feu en soupirant. Elysabelle regrettait leurs lectures commune dans un fauteuil du salon Trovanis et elle ne pouvait se mentir, elle avait peur. Elle n’aimait pas être loin de lui dans cette atmosphère pesante et dérangeante. Quelque chose n’allait pas à Elementia et personne ne savait comment agir, même Elisabeth Eidos semblait perdue.
Elle se pencha pour donner un baiser à son amoureux et le retint de ses bras fins. Plus il restait près d’elle, mieux elle se sentait et il était trop tôt pour se quitter.
Elle n’avait que le contact de ses lèvres sur les siennes comme sensation et tout à coup, plus rien que la stupeur. Elle ne voyait plus Willy, que se passait-il ? Son cœur se mit à palpiter et elle voulut crier à l’aide mais rien ne sortit de sa gorge. En baissant les yeux, une étrange lueur brillait autour de son cou…et son corps semblait flotter au dessus du sol.
Elle pensa être folle et son esprit l’abandonna alors, faisant balloter sa tête comme son corps. Quand elle reprit conscience, son cœur palpitant réveilla en elle sa rébellion et elle voulut lutter encore et elle y mit des forces qu’elle ne soupçonnait pas. Elle ne su même pas qu’ils s’étaient arrêtés dans les toilettes, elle ne pensait qu’à résister.
Quand la main fripée rencontra sa joue elle faillit s’étouffer de souffrance. Elle se sentit si mal qu’elle eut l’impression que sa tête allait imploser et que les larmes exploseraient en elle avant de couler sur ses joues. Elle qui avait en elle le bonheur pleinement et l’insouciance prit une telle dose de haine, de dégout et de honte qu’elle ne peut que sombrer de nouveau.
Elle flottait, cherchant à retrouver soudain le cocon de sa famille. Elle en avait tant besoin finalement. Les bras de ses parents, leur amour, leur protection exacerbé, elle avait voulu s’en passer mais finalement n’avaient-t-ils pas raison ? ne se trouvait-elle pas en position de faiblesse totale ? Si seulement elle était restée dans leur bulle sans danger, elle n’en serait pas là.
Willy.. Willy… où était-il ?
La peur d’avoir aussi perdu son amoureux refit pointer la conscience et avec elle l’affreuse douleur. Un garçon se trouvait ajouté à ce cortège malheureux. Elysabelle pleurait sans s’en rendre compte mais il était si volontaire, et il n’était pas hypnotisé, lui ! Willy était là. Elle l’avait vu en tournant la tête. Il avait l’air si malheureux. On ne pouvait pas agir sur eux comme ça ! Mais pourquoi personne ne s’était encore rendu compte de leur absence ? Tout à coup la stupeur la prenait à la gorge et encore une fois elle manquait d’air tant la peur et la douleur semblaient se stocker dans sa gorge et obstruer sa respiration. On ne se souciait pas d’eux ! On ne les cherchait pas ! Rufus était là à les frapper, les emprisonner et personne ne réagissait !
Liam se battait comme un forcené et Elysabelle, voulant sortir de cet étau qui allait être sa perte l’accompagna. De plus, elle avait croisé le regard de Willy qui avait réussi en une seconde à lui délivrer une dose de courage et de force.
Elle était comme une bestiole qui voulait fuir un piège. Elle se sentait moins que rien, manipulée comme une simple chose mais elle savait qu’avec l’espoir on faisait des miracles. Et il était hors de question de se laisser vaincre comme ça. Le mage noir s’en rendit compte, mais elle n’avait pas peur, elle s’en fichait alors de reprendre des claques…
Quand elle vit Liam souffrir sous le coup d’un sortilège lancé avec force, elle se rendit compte que l’horreur pouvait toujours être pire. Et si il les tuait, finalement ? Si il se mettait à torturer à mort son Willy ? Ce fut à ce moment qu’elle perdit tout espoir et qu’elle cessa de lutter. Elle laissa les larmes et la peur dominer et elle sombra totalement dans cette noirceur sans se rendre vraiment compte de ce qu’il se passait. Elle était attachée, soudain, et elle sentait la douleur sur ses poignets comme une seule preuve qu’elle était encore en vie. Elle voudrait mourir, finalement, c’est trop douloureux la peur.
Soudain on toucha sa main ! Elle voulut la retirer et son corps se mit à trembler pour manifester la sourde panique qui l’habitait. C’était Willy. Mais pourquoi le voir ne la soulageait pas ? Pourquoi l’horreur avait-elle gagné sur l’amour ? Elle sentit qu’il touchait sa main qu’il essayait de la soulager mais elle se contenta de fuir sa présence, il n’y avait plus d’espoir et elle ne voulait pas qu’il souffre davantage à travers elle.
Le mage devint fou. Il se mit alors à incanter dans une langue inconnue, et de sa baguette fusèrent des lumières vives et effrayantes. Elle ne put rien contrôler. Ni ses tremblements, ni ses cris et ses manques d’air quand elle croit que le prochain sort va lui être fatal, à elle ou l’un des trois autres.
C’est alors que Willy fut attrapé. Elle sentit à nouveau le contact de leurs peaux rompu et perdit connaissance.
Une douleur la réveilla de nouveau, une gifle encore contre laquelle elle ne lutta pas. Elle vit autour d’elle une tornade se former. On ne peut avoir si mal quand on est mort et ce n’est qu’avec des larmes acides qu’elle réagit à son placement dans le réceptacle. Elle n’a plus rien pour se battre.
La douleur l’éveilla de nouveau. Elle venait de chuter, sa joue s’était sûrement éclatée contre le sol dans cet évènement. Le silence régnait dans la pièce humide et Elysabelle se contenta de pleurer de nouveau, elle n’était que souffrance. Soudain elle se sentit relevée et entourée de chaleur. Elle n'eut pas peur cette fois, elle était trop vite pour réagir de toute façon.
« Tout va aller maintenant, c’est terminé, j’entends des voix, on vient nous sauver, on est sauvé Elysabelle, on est sauvé ma Lysa je te le jure, je te protègerai toujours, ça va aller, ça va, pleure dans mes bras, je te protège… »
Et la voix de Willy continua à ainsi caresser sa peau, à la réchauffer elle qui était gelée. Comme si un aimant les liait tous elle sentit contre elle une autre présence, rassurante aussi et elle pleura de nouveau, retrouvant un espoir dans les mots de Willy et dans cette bulle de chaleur humaine. Elle du alors s’endormir. Quand elle fut soulevée de terre, elle n’était plus qu’une loque humaine. Dans le brouillard qui l’entourait elle reconnu Elisabeth Eidos.
« Pardon d’avoir désobéi… » Murmura-t-elle soudain en voyant la directrice et en se disant que rien ne serait peut-être arrivé si elle avait respecté à la minute près le couvre feu. Elisabeth l’embrassa alors et la serra contre son cœur avec un murmure maternel. Elysabelle retrouva une espèce d’énergie étrange dans cette étreinte et chercha Willy. Il était devant elle, emporté dans des bras solides et amicaux, cette fois. Elle ne voulait pas le laisser. On la porta à son tour, et elle comprit qu’elle ne pourrait rien faire d’autre que d’attendre maintenant, mais une chose était sûre, ils étaient sauvés… Elle qui avait quelques instants plus tôt tout abandonné elle se trouva une nouvelle force et ce fut avec une étrange détermination qu’elle lèva sa baguette avec tous pour protéger le château et éviter que la magie pure ne détruise tout ce qui l’entourait.
Elle vit ensuite Willy partir sur un brancard magique, quitter l'école, la quitter, inconscient et sa jambe affichant une courbure loin d’être normale et cela provoqua chez elle une telle crise d’hystérie qu’elle se mit à griffer et mordre tous ceux qui l’entouraient. Après, ce fut juste le noir.
Un rayon de soleil lui chauffait doucement le front et elle remua lentement. Son corps entier lui faisait mal.
« Maman… papa… » dit-elle d’une voix qu’elle ne reconnut pas. Ses parents étaient à son chevet et ils l’embrassèrent doucement avant qu’elle ne s’écroule à nouveau.
Le temps de la guérison fut long et douloureux. Elysabelle pleurait presque tout le temps. Elle ne se nourrissait plus et luttait contre le sommeil qui n’était que source de cauchemars et douleurs mentales. Elle parla cependant et demanda chaque jour des nouvelles des autres. La fille brune, et le jeune garçon… et Willy, Willy toujours Willy qu’elle réclamait autant de fois qu’elle pleurait.
Ses parents lui expliquaient alors ce qu’ils savaient, c'est-à-dire pas grand-chose. L’école n’était plus mais tous les élèves et professeur s’en étaient sortis et étaient rentrés chez eux. Le ministère avait envoyé des notes rassurantes et ils étaient là maintenant pour la protéger à jamais. Plus personne ne la ferait souffrir.
Elysabelle comprit alors qu’elle avait deux options possibles. La première, aisée, était de se laisser aller et redevenir la petite fille entourée d’une bulle d’insouciance que ses parents créeraient pour elle avec bonheur. La seconde était de lutter encore, comme lors de ses 4 ans et d’affronter la vie, même après qu’elle ait été si dure. La tentation était si forte de prendre la première, et après tout, elle était si fatiguée… Pourtant, Elysabelle choisit la seconde et continua à lutter. Elle ne mangerait pas tant qu’elle ne reverrait pas Willy, c’était sa décision. Elle aimait ses parents, elle avait mal et elle avait souffert, oui, mais elle ne voulait pas rester dans cette souffrance et pour s’en sortir, elle devait le revoir, entre autre.
Ses parents acceptèrent finalement, trop inquiets de sa maigreur aggravée et ils lui promirent d’aller voir Willy à l’hopital, où ils avaient appris qu’il était soigné. Elysabelle, en réponse à cette promesse mangea de nouveau et parvint même à dormir sans cauchemars. Le lendemain, elle avait l’air moins fragile déjà et elle put se lever. Quant ils arrivèrent à l’hôpital, elle sentit la peur revenir à elle, et l’angoisse que Willy ait changé, qu’il ne veuille plus d’elle ou qu’il soit plus mal en point qu’on lui avait dit. Elle se tint devant la porte de sa chambre sans oser faire un bruit. Il était là et il n’avait plus ce sourire confiant et cette joie de vivre qu’elle lui avait toujours connu, mais il n’était pas un étranger, elle savait que le temps devait faire son œuvre. Elle qui n’était jamais celle des initiatives elle se vit pourtant ouvrir large ses bras et l’inviter silencieusement à s’y plonger, à s’y retrouver. Elle lui devait bien ce câlin, lui qui lui avait tant donné.
« Elysabelle… je t’aime. » dit-il en acceptant son étreinte et ce fut comme si enfin elle s’était pleinement retrouvée. Maintenant qu’il était là, elle se sentait entière.
Il fut ensuite décidé que le jeune couple poursuivrait ses études dans une école, le principal pour eux étant de ne pas être séparés. Les parents les jugeaient jeunes et sans doute imaginait que cette passion amoureuse ne durerait pas mais toutefois, ceux de Willy acceptèrent. La décision fut la pire chose à faire pour les parents de la jeune fille et une vraie lutte se joua pour qu’ils acceptent mais ce fut bien le cas également. Elysabelle passa l’été à panser ses douleurs et ses peurs mais elle n’a pas encore réussi à guérir vraiment. Elle vit Willy aussi souvent que c’était possible et quand elle ne profitait pas de lui, elle plongeait dans des activités variées. Elle ne pouvait pas rester à rien faire alors cet été là, elle aida à la boulangerie du village, participa à la décoration fleurie de Magency pour la foire d’été. Elle apprit la couture et la broderie. Elle lu énormément. Elle éduqua même un jeune poulain et le montait à la fin des vacances.
Caractère : Elysabelle a un caractère en constante évolution. Ce qu’elle garde depuis toujours c’est sa douceur, sa gentillesse et sa générosité. Petite, elle n’était que dirigée par les envies et les peurs de ses parents, mais le cocon de famille l’étouffa vite. Elle avait besoin de liberté et cherchait la possibilité d’enfin exprimer ses envies. Elle manquait de confiance en elle, pleinement et elle guéri énormément ce trait de caractère là par la fin de sa bulle protectrice. Elle devint une petite fille heureuse de vivre, aimant profiter de bonheurs simples comme un doux vent ou une jolie mélodie. A son entrée à Elementia, elle tenta d’ aller un peu plus loin dans sa recherche d’identité. Elle osa se mêler au monde, faire partie d’une troupe, une équipe de natation, même si au fond sa discipline restait solitaire. Elle gagna encore une certaine dose de confiance en elle et osa même tomber amoureuse et se perdre dans les yeux d’un garçon. Avant l’enlèvement par la mage noir, Elysabelle est épanouie, très heureuse et comblée par ses passions. Elle ose d’avantage se montrer, et est plus sûre d’elle dans ce qu’elle entreprend. Elle ose même se trouver jolie et est fière d’elle à la fin d’un enchaînement compliqué de natation.
Depuis le mage noir, certaines choses sont restées, d’autres sont parties. Comme dit plus haut, la douceur, la gentillesse, la générosité sont toujours là. Ce dernier point particulièrement exacerbée. Elle voudrait que chacun goûte à la joie et au bonheur et si elle peut le permettre, elle s’exécute.
Cependant, la belle assurance qu’elle arborait n’est plus rien. Aujourd’hui, le sentiment principal d’Elysabelle est souvent la peur. Elle a peur de ses choix, de ses actes, d’elle-même. Les seuls ayant toujours et à jamais son éternelle confiance sont ses parents, Willy, et les deux autres enfants ayant partagé son calvaire. Elle veut à tout prix les retrouver. Il n’est que près de Willy qu’elle se sent véritablement bien et qu’elle retrouve un peu d’assurance. Quand elle est seule, elle est toujours indécise, fébrile, perdue. Elle hésite, tâtonne et de ne montre jamais vraiment satisfaite de ce qu’elle finit par faire et décider.
Sa mésaventure lui a donné également une étrange lubie. Elle a besoin d’être en permanence en activité. Cela peut-être juste une lecture d’un livre, une marche à pied, un ouvrage à broder, une chanson à fredonner, elle ne peut plus juste « rien faire ». Elle met du coup beaucoup de temps à s’endormir et n’y parvient qu’après une longue lecture, au bout de laquelle, dès qu’elle sent ses yeux lutter, elle laisse le livre pour se coucher enfin, gagnée par un sommeil difficile à obtenir. Elle a peur de cauchemarder et quand elle passe de mauvaises nuits, elle a besoin de voir Willy rapidement, il est le seul à savoir la consoler alors.
Physique :
Elysabelle est de taille moyenne, ni trop grande ni trop petite pour son âge. Elle est très fine, et a une carrure ne donnant juste l’impression d’une vraie fragilité. Il n’y a que quand elle nage qu’on oublie ce point là ne voyant que la grâce de ses mouvements avant la finesse de ses membres.
Elle porte des cheveux longs, épais et légèrement ondulants. Ils sont châtains et l’été parfois ils s’emplissent de reflets blonds. Elle les laisse en général retomber sur ses épaules, sa chevelure étant docile de nature et restant ainsi posée, suivant ses mouvements avec naturel. Elle porte deux yeux d’un bleu très clair, donnant à son visage une douceur qui rappelle celle de son caractère. Elle a les lèvres fines, d’un rose pâle et les joues légèrement rosées, mais pas pleines.
Dernière édition par Sir Frederic Madlington le Sam 16 Mar - 14:23, édité 1 fois | |
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