"Chère amie elfe, raconte nous ton histoire" dirent les esprits des fleurs.

Ilyanendel Emerel s'assit près d'un arbre de la forêt, le plus grand, le plus haut. Une des racines d'Yggdrasil, le Grand, le Puissant. Des esprits de cet arbre, qui vivaient de joie et de bonheur à ses côtés; vinrent voleter autour de l'elfe. Celle-ci, en paix avec la nature et avec elle-même, ouvrit son coeur, et laissa les mots de sa belle langue elfique couler de ses lèvres roses, les yeux étincelants des lueurs des esprits.

Elfe des forêts, elfe au coeur pur, dis nous, parle aux esprits si purs que nous sommes, que fais-tu en ces lieux? Cet enfant d'Yggdrasil n'a nul besoin de ta protection si rapprochée, alors pourquoi te trouves-tu en ces lieux, alors que tu pourrais être auprès des tiens dans la forêt de Brocéliande, la Majestueuse?"

"Mes amis, mes compagnons, chers et purs esprits de la nature. Je suis arrivée sur cette île sur le dos d'une de nos montures, un cheval étoilé qui laisse derrière ses sabots de diamant une fine poudrée d'argent et d'onyx.
Mon peuple m'a fait venir en ces lieux afin de connaître davantage le peuple des Hommes, d'en savoir plus sur eux, et de leur inculquer les notions chères à nos coeurs, à nous, enfants de la forêt et de Dame Nature.
Je suis arrivée sur une plage, et une belle dryade m'a accueillie sans méfiance. Elle me montra les léviathans, de sublimes créatures marines, qui n'ont de beauté qu'une grace plus grande encore que les plus gracieuses des sylphes. Puis, nous nous dirigeâmes vers une sorte de maison, en forme d'oeuf.
Là-bas, je rencontrai trois humains: Victor, qui se blessa à la main et que je soignai rapidement, sans être vue puisqu'il s'était évanoui, Jared, un de ses amis, et Sir Madlington, le directeur de l'école qui se trouve sur l'île.

Je partis, laissant Lisadarya la belle dryade derrière moi, près de la maison oeuf. Je me promenai vers la plage, lorsque je vis tout un groupe d'humains. Je m'approchai d'eux, et je me mis en colère, car ils se battaient comme des ogres et des gobelins fous furieux. J'y rencontrai le mignon Xysto, et sa très belle et douce chevelure couleur clair de lune, couleur de lys. Il me demanda une drôle de chose: être sa petite-amie!
Après, je rencontrai trois autres créatures: un centaure, un petit dragon et une sylphe. (la suite à écrire plus tard)

Je rejoignis enfin mon amie Lisadarya, et elle m'emmena dans la forêt, somptueuse, de l'île. J'y découvris les arbres, les branches, l'herbe, la mousse et les animaux qui se cachaient timidement. Lisadarya et moi nous séparâmes enfin, et j'entendis un bruit.
Je me précipitai dans cette direction, et je vis une jeune humaine emplie de haine et de tristesse, nommée Ethelreda. Elle avait tué une fée, selon elle. Mais elle ne savait pas que les fées renaissent dans les fleurs. Alors, je le lui ai expliqué. Et elle semblait tellement triste, que je décidai d'invoquer les fées de toutes les sortes pour qu'elle voie ainsi qu'elles ne la détestaient pas, et qu'elle n'était pas mauvaise.
Son chagrin s'apaisa, j'en fus soulagée. Je la reconduisis à dos de Sciyeth près de la maison oeuf, et la laissai aux bons soins de ses amis humains. Je suis heureuse de l'avoir rencontrée, elle et Lisadarya.

Je voulus alors me promener de nouveau sur la plage puisque ma précédente balade avait été écourtée. Mais là encore je ne pus satisfaire mon envie de liberté. J'y rencontrai une créature que je ne connaissais pas, un immense loup noir, au pelage mouillé et bleuté, dans une crique un peu plus loin sur la plage. (la suite plus tard.)"