Nom: Frederic Madlington
Age: 34 ans
Surnom: Freddie, Freddy, Freddie Mad.
Histoire :
Aussi loin que l’on s’en souvienne, le petit Frederic Madlington était un original. Quand sa mère, Françoise lui donna le jour, elle fut effarée de ne pas l’entendre pleurer ! Non… Frederic arriva sur terre avec une sérénité qui surprit tout le monde, il ne pleurait pas, mais il avait les yeux grands ouverts et regardait partout… Il n’avait pas finit d’étonner le monde car quand il prit le sein de sa mère pour la première fois, elle pu douloureusement constater que le nouveau né avait déjà une dent, ce qui signifiait clairement qu’il n’avait pas de temps à perdre ! D’autres disaient que c’était le signe d’une grande destinée… Frederic lui-même dit juste qu’il a toujours voulu croquer la vie à pleines dents.
D’origine franco-britannique, l’enfant n’eut toutefois pas à choisir entre ses deux origines. Pour le nom, c’était celui de son père, Niels Madlington. La langue, il apprit aisément les deux. Et pour le pays, il n’en avait pas. Son enfance, il la vécu parfois à parcourir le monde, ou alors sur une île unique, n’appartenant à aucun endroit fixe, une île magique et fabuleuse, l’île D’Eleus-Theria. Son père était la deuxième génération de Madlington qui continuait un projet de longue haleine sur cette île. En effet, c’est son grand-père, Graham Madlington, tout d’abord qui avait découvert cet endroit unique et avait décidé d’y implanter un internat magique.
Cet établissement suivait des lois précises : il accueillait les jeunes sorciers à partir de l’âge de 11 ans, comme toute bonne école de magie, il respectait la faune et la flore de l’île, ne venant pas avec des constructions immenses et massives détruire le paysage naturel qui leur était offert. Il offrait un enseignement rigoureux et précis, digne des plus grandes écoles du monde sorcier.
Graham était un directeur strict, aux manières un peu vieillies, avec un amour fort pour la discipline et le marcher droit, très droit ! Il était malgré cela un directeur aimé et respecté et formait des élèves avec efficacité en leur offrant une rigueur tout à fait appréciable.
Niels était un directeur sévère mais juste, aux manières plus modernes qui apporta nombreux changements à l’établissement pour rendre la vie plus agréable aux élèves. C’est lui qui monta notamment un stade de Quidditch sur un ancien volcan éteint, le célèbre sport sorcier n’étant relégué par Graham qu’au rang de divertissement abrutissant, donc inutile, et donc absent !
C’est Niels qui transforma les salles à manger non mixtes (ni en genre, ni en maison !) en une cantine commune gaie et ouverte sur la plage.
Frederic regarda l’évolution de l’île par périodes. En effet, Graham à la retraite et veuf depuis 15 ans, avait comme loisir de voyager énormément, et il emmenait donc son unique petit fils faire avec lui le tour du monde. Graham aimait particluièrement la compagnie de Frederic, qui, disait-il, était un bain de jouvence éternelle. En effet, l’enfant était un être réellement à part. Toujours souriant, toujours émerveillé de tout, sans cesse à blaguer, rire, et chercher à rendre la vie encore meilleure ou tout du moins encore plus interressante. On ne pouvait croire qu’un enfant tel existait. Jamais de comédies, jamais de caprices, jamais de bobos insurmontables, non.
Malgré son amour des voyages et des grandes découvertes à travers le monde, Frederic appréciait de revenir sur l’île, et y trouvait là son refuge préféré. Proche de ses parents, ceux-ci avaient toutefois beaucoup à faire sur l’école, Niels en étant directeur et professeur de métamorphose tandis que Françoise enseignait les divers sports sorciers. Alors loin d’être délaissé, Frederic pouvait profiter de la compagnie des nombreuses créatures de l’île, véritable bonheur pour cet amoureux des différentes cultures. Eleus-Theria était autant de dépaysement que tous ses déplacements avec son grand-père et Freddie trouvait là à la fois le confort de son chez-soi et l’exotisme exaltant des voyages.
Bientôt cependant, on commença à sourire dans le monde sorcier. Cet adolescent original, on le disait plutôt « fou » ou « tordu », et les gens s’amusaient de penser qu’il était le seul héritier pour reprendre le flambeau d’Eleus-Theria. Dans le monde sorcier, le jeune Frederic Madlington avait le surnom de « Freddie Mad », Freddie le fou. On lui avait donné tout simplement à la suite de quelques discours sans queue ni tête lors de manifestations sorcières, ou encore de ses tenues complètement dérangées, accompagnées de coiffures encore plus folles, dont les couleurs n’avaient pas de nom.
Niels et Françoise, eux, ne faisaient même plus attention à cela, et c’est sans doute ça qui était le plus étonnant pour les « gens ». On disait que le père avait peur de son propre fils et que la mère avait baissé les bras pour éduquer un tel phénomère. La vérité était que les parents connaissaient parfaitement leur enfant, et qu’ils s’amusaient eux-même de son excentricité, n’influençant nullement ses réelles capacités.. Comme tout le passionnait, et associé à des facilités certaines, Frederic avait une connaissance profonde de la magie, et était un sorcier parfaitement doué et appliqué. Cependant, personne à part les membres de sa famille proche ne s’en doutait vraiment. Freddie avait trouvé bien plus drôle d’être le clown de la classe, l’amuseur, le « zinzin »… Ce n’est qu’au moment des examens où l’on se rendait compte que Frederic savait faire tout ce qu’on lui demandait, et facilement. On cru toutefois qu’il devait tricher et profiter de la place de son père pour grimper les échelons.
Personne ne voulait admettre que cet hurluberlu était vraiment un grand sorcier.
Quand Niels fut en âge de passer la main à son fils, il savait que la tenue de l’école serait bien différente mais qu’au fond, même s’il en avait l’apparence, jamais Frederic ne négligerait rien. Alors que Graham avait lui prit son envol pour un dernier et éternel voyage, les deux parents sorciers prirent une retraite modérée. Loin de vouloir rester inutiles ils décidèrent de parcourir le monde également, mais dans un but humanitaire, désireux de donner une éducation, une chance à diverses personnes, diverses populations. Ils entretiennent une correspondance régulière avec leur enfant et aiment revenir se ressourcer sur l’île par période.
Si Niels avait ajouté quelques petites touches à Eleus-Théria pour rendre la vie plus agréable, Frederic en rajouta également, qui pour certaines, avait la même vocation (comme cette amusante cabine-œuf sur la maison du même nom) et qui, pour d’autres, n’avaient la vocation que de ne servir à rien à part donner une petite touche d’originalité (c’est pour cela que les écrans de téléportation de l’île furent remplacés par un train mécanique crée par des gnomes, qui a la faculté particulière de grincer et de provoquer des secousses parfaites, sans que cela soit entendu par l’extérieur… juste par ceux qui les utilisent, amusant, non ?)
Aujourd’hui Frederic rempli son rôle avec passion, toujours enthousiaste de chaque chose, et il saura se montrer, malgré tout ce que vous pourrez penser de lui, un guide fiable et un excellent conseiller.
Frederic n’est pas un directeur d’école qu’on peut oublier. De son discours de présentation à ses interventions dans la vie de l’école, rien ne fait de cet homme un être ordinaire.
Physique :
Frederic Madlington est un homme grand et mince qui peut séduire une certaine partie de la gente féminine. Toutefois, on ne connait à Freddie jusqu’alors que des amours sans lendemain. Brun, du moins quand ses cheveux ont leur couleur naturelle, il n’a pas de coiffure fixe, il change au gré de ses délires. C’est d’ailleurs la même chose concernant ses tenues, qui si elles sont souvent sorcières, restent des objets qui pourraient faire partie de la collection « n’importe quoi » des grands couturiers.
Quand Frederic Madlington se déplace, on a l’impression qu’il sautille, qu’il danse, comme si son chemin était toujours semé de surprises merveilleuses à découvrir et qu’il en trépigne de joie ! La voix de Frederic est médium, posée, mais quand il s’exclame il peut atteindre des aigus improbables. Quand il chante, car il aime bien cela, on ne peut nier une voix agréable, juste et puissante. C’est d’ailleurs avant son physique son arme de séduction la plus forte. Enfin, il ne se dépare pas souvent d’un « hey ! » qui introduit presque quasiment tous ses mots !
Caractère :
Original, fou, imprévisible, bizarre, génial, idiot, zinzin, et la liste pourrait être tellement plus chargée. Le fait est que Sir Frederic Madlington ne laisse personne indifférent ! Enthousiaste de chaque chose, extravagant, blagueur, semeur de gentil trouble, il ne peut rien faire de manière normale. Cet homme est aussi une contradiction sur patte. Il est un excellent connaisseur de la magie, doué, passionné et certainement pédagogue. Pourtant s’ il saurait à la fois vous renseigner et vous aider parfaitement dans une discipline, il serait tout aussi capable de se faufiler sous une cape d’invisibilité en cours de potion pour venir glisser des ingrédients malvenus dans vos propres réalisations et s’amuser de votre air déconfit et perplexe. Ce directeur est également capable de vous féliciter pendant de longues minutes sur les qualités de vos échecs : « Monsieur, ce sortilège était tellement mauvais qu’il en restera un souvenir inoubliable en moi, et pour m’avoir ainsi bluffé, je vous accorde 5 perles. » comme d’oublier de relever ce qui pourtant était une fabuleuse réussite. Vous vous ferez certainement une opinion personnelle tranchée de ce personnage atypique, et ça, aussi, il l’appréciera, mais quand vous croirez que de sa part plus rien ne peut vous surprendre, il vous coupera le souffle une nouvelle fois.
Particularité: Son titre de noblesse "Sir" est bien officiel et pour une fois pas une excentricité. Frederic Madlington fut anobli par la reine d'Angleterre pour son action protectrice des créatures magiques en voie de disparition. En effet, lors des 10 dernières années, Frederic accueillit, soigna et offrit un abri stable à plus de 6 espèces magiques en voie d'extinction, permettant leur survie et le renouvellement de leur lignée. Il est fier de son titre, même si lors de la remise officielle de sa décoration, il est venu affublé d'une tenue féminine et a embrassé la reine sur les deux joues...
Sujet: Sir Frederic Madlington 
Lun 18 Jan - 15:22
