Nom et prénom : Michel Sangdragon
Age : 15 ans
Histoire :
Tout le monde peut être un héros, paraît-il. Pour certains, c'est quand même plus difficile que pour d'autres d'être un gentil garçon.
Longtemps, Michel s'est couché de bonne heure. Un bon garçon. Toujours le premier en classe, ou presque. Travailleur. Sérieux. Toujours le nez dans les livres. Un garçon qui ramenait à sa mère des fleurs en rentrant de l'école... Il faudrait pas grandir. Ça gâche tout.
Oh, bien sûr, il était un peu trop bizarre, et les autres élèves de l'école ne l'aimaient pas : on supporte mal le premier de la classe en général. Mais Michel n'était pas du genre à fuir les bagarres à la sortie de l'école pour mettre les choses au poing. Il ne gagnait pas toujours, loin s'en faut, mais les moqueurs y regardaient à deux fois ensuite avant de lui refaire des niches. Bref, une enfance normale pour un fils de sorciers dans une école de moldus.
Sa mère était à la maison, s'occupait de ses enfants et de la cuisine. Une femme à la beauté envoûtante, sur laquelle les années semblaient avoir peu de prise. A peine une ride au coin de l’œil, une taille gracile de jeune fille, de longs cheveux, blonds et soyeux, des yeux immenses et bleus, couleur des mers du sud. Une mère normale, quoi.
Enfin... presque. Un mère qui collectionne les vieux livres et s'amuse à faire du brouet de crapaud, c'est quand même inquiétant. Surtout les livres. Les mères normales regardent Desperate Housewives. Mais les mères normales n'habitent pas dans des châteaux que personne n'arrive jamais à trouver.
Quant à son père, moins Michel le voyait et mieux il se portait. Michel était l'aîné d'une famille de quatre enfants. Et le seul garçon. Autant dire que tout les espoirs de son père reposaient sur Michel. Et pas vraiment de la manière la plus douce qui soit. Pas un jour ne se passait sans que le jeune garçon n'ait à essuyer des reproches sur ses notes. Il était premier ? Quelle importance ? Il fallait qu'il soit parfait. Aucune erreur ne lui était tolérée. Son père le faisait recommencer et recommencer encore son travail jusqu'à ce qu'il soit parfait. Et quand les devoirs étaient finis, il fallait encore qu'il s'entraîne à manier l'épée. Oui, l'épée.
Les parents de Michel étaient des sorciers un peu spéciaux. Personne ne les invitait jamais aux réunions de la bonne société, ni dans les couloirs du Ministère. Évidemment, un type de presque deux mètres en armure de plaques, cheveux noirs au vent, ça fait de jolies photos, mais si on danse... Et puis, l'épée bâtarde noire qui lance des éclairs, c'est un peu kitsch. Démodé. Les parents de Michel avaient la réputation d'être un peu des bouseux dans la bonne société magique. Un peu en dessous de ce qu'auraient pu être les Weasley en Angleterre.
Ils habitaient au bout du monde. Non, vraiment. Au bout du monde. Si vous arriviez à trouver l'entrée du vrai château au milieu des ruines décaties que visitaient les moldus, vous auriez monté de longs escaliers étroits et en spirale avant de finir par arriver sur une plate forme impossible : un château de pierre noire semblant bâti dans les nuages, qui jetait ses tours élancées à l'assaut du ciel.
Devant le donjon, une courtine ouverte dont le sol représentait un pentagramme géant servait de point d'atterrissage pour les dragons. Les grands dragons. Les méchants dragons. Ceux qui ne se laissent pas caresser gentiment pour vous donner des avis pleins de sagesse. Non. Ceux qui massacrent les imprudents, enlèvent les princesses, et ravagent les campagnes. Ceux qui ne se maîtrisent pas par l'amitié et les alliances mais par la force et la puissance.
C'était cela qu'était le père de Michel : le dernier maître des dragons. Le seigneur du bout du monde.
Un titre que sa famille gardait avec fierté depuis le moyen-âge, depuis le temps où les fragiles pactes de paix avaient été signés entre les hommes et les dragons, un titre qui tombait un peu en désuétude depuis l'avènement des technocrates du Ministère de la Magie, mais une charge qu'il fallait bien que quelqu'un assume. Lorsqu'un dragon, quelque part, décidait de se réveiller et de briser le pacte, lorsque les autres dragons ne voulaient pas intervenir, lorsque le Ministère ne savait qu'organiser une commission pour étudier le problème, il fallait bien que quelqu'un aille au combat. Et ce quelqu'un c'était le père de Michel. Un jour, ce serait le tour de Michel d'être le dernier rempart contre la folie meurtrière des grands vers. D'être le seigneur du bout du monde.
En attendant, il devait endurer l'entraînement sans fin que son père lui imposait. Il lui répétait sans cesse qu'il n'aurait jamais droit à l'erreur. Que les dragons étaient des adversaires qui ne pardonnaient pas et ne laissaient pas de deuxième chance. Jamais.
Alors quand l'école et les devoirs étaient finis, il fallait passer l'armure en cuir et prendre l'épée en bois, et s'entraîner, s'entraîner sans cesse contre des mannequins, contre des elfes de maisons aux regards malfaisants, ou bien contre des dragonnets, voire même contre son père. Et ces entraînements-là étaient les pires. Il en ressortait plein de bleus et en pleurs après avoir été battu et houspillé par son père.
Sa mère essayait bien de lui apporter quelque réconfort, de le prendre dans ses bras en cachette de son père, de lui faire des petits gâteaux, ou bien de lui apprendre à jouer de la guitare. Elle lui lisait des histoires, lui parlait... Mais elle devait s'occuper des trois petites. Et puis, elle finissait toujours par lui dire que son père l'aimait, qu'il ne faisait ça que pour l'endurcir, parce qu'il devrait être fort comme lui plus tard. Elle prenait toujours le parti de son père. Elle l'aimait. Il était tout aussi dur avec elle qu'il l'était avec son fils, et elle l'aimait quand même. Mais après tout, que peut-on demander de plus à une femme que d'aimer son mari quoi qu'il advienne ?
La mère de Michel réussit tout de même à donner à son fils une arme un peu... étrange. Un jour, le jeune garçon lui avait demandé ce qu'il fallait faire pour grandir. Elle lui avait répondu qu'il fallait tuer son père. Le garçon l'avait regardée avec de grands yeux ronds mais elle avait éclaté de rire et lui avait expliqué que c'était une image. De la psychologie. Il n'avait pas bien compris qui était cet Œdipe. Tuer son père, oui, il pouvait comprendre. Se marier avec sa mère ? Mmm... Pas vraiment, mais quelqu'un comme elle, oui, sûrement. Une fille belle, souriante, qui lui ferait des cookies et qui l'aimerait jusqu'à la fin des temps. Sa mère lui avait alors dit que la psychologie était une arme souvent plus efficace que la plus puissante magie. Depuis, Michel avait gardé un intérêt pour cette matière, même s'il n'avait pas encore la maturité pour vraiment comprendre tous les concepts.
En dépit de tout les mauvais traitements qu'il subissait, ou peut-être grâce à eux, Michel grandissait et devenait fort. Plus fort que les autres garçons de son âge. Il avait hérité la haute taille de son père, et peut-être sa mère mettait-elle aussi quelque chose dans les cookies qu'elle insistait pour lui mettre dans son cartable. Il battait maintenant régulièrement tous ceux qui venaient lui chercher noise, et il n'y avait plus guère que les caïds de quartier entourés de plusieurs acolytes qui osaient encore se moquer du premier de la classe. Mais, taciturne et peu sociable, Michel n'était pas aimé pour autant par ses camarades. Tout juste avait-il gagné le droit qu'on lui fiche la paix. Il n'en demandait pas plus.
Un jour qu'il se battait encore une fois contre son père, lors de l'un de leurs sempiternels entraînements, il lâcha son épée, arrachée de ses mains d'enfants par un coup violent de son père. Ce dernier ne cessa pas pour autant de le frapper. « Bas-toi ! » lui criait-il « Allons ! Bats-toi ! » Il frappait encore et encore le jeune garçon, des coups qu'il ne retenait en rien, au risque de lui briser les os. D'ordinaire, Michel se roulait en boule et essayait de survivre à l'avalanche de coups qu'il recevait au milieu des pleurs. Mais pas ce jour-là. Ce jour-là, la rage le saisit et il se battit. Il plongea pour récupérer son épée mais son père lui barra la route. Il sauta, esquiva, para, bondit encore, roula à terre, mais son père ne lui fit grâce d'aucune attaque, aucun coup bas, le poussant dans ses plus ultimes retranchements. Lorsque enfin il fut acculé dans un coin de la pièce, il eût le dernier réflexe de lever la main et, au lieu de se mettre à pleurer, de crier de rage. Alors un éclair jaillit de la paume de sa main et alla percuter son père de plein fouet. Celui-ci vola à travers la pièce et alla tomber près de la cheminée, a demi inconscient. Il se releva pourtant, essuyant le sang qui coulait de sa bouche. « Pas mal... » dit-il, l'un des rares compliments qu'il ait jamais fait à son fils. Puis il tendit son épée vers le garçon et cria un mot en latin. Des éclairs partirent de son épée et frappèrent le mur tout autour de Michel, faisant exploser la pierre et l’assommant à moitié par la détonation. « Il y a encore beaucoup de travail, cependant... » dit-il en quittant la salle d'entraînement, laissant le jeune homme sonné au milieu des gravats.
A dater de ce jour, les pouvoirs de Michel se manifestèrent de manière plus fréquente et le plus souvent involontaires et non contrôlables. Il n'était plus question dès lors pour lui d'aller dans un collège de moldus et de continuer l'entraînement sous l'égide de son père : il fallut choisir une école de sorcier dans laquelle l'envoyer.
Comme sa famille habitait dans le Sud Est de la France, l'école de BeauxBâtons semblait toute indiquée, d'autant que c'était l'école qui avait formé sa mère. Mais le père de Michel ne l'entendait pas de cette oreille. Une école pour fille, voilà ce qu'était Beauxbâtons dans son esprit. Une école pour sorciers de salon qui allait lui amollir son fils. Lui, voulait l'envoyer à Kopparberg, en Suède, un école de vikings et de valkyries, à côté d'une réserve de dragons. Le lieu où avait été inventé la course de balais. Une école qui formait des jeunes gens solides et forts. Mais Michel ne parlait pas suédois. Son père avait bien proposé d'inviter au château une ou deux jeunes suédoises au pair pour venir enseigner leur langue à Michel, mais sa mère avait vigoureusement repoussé la proposition. Allez savoir pourquoi.
Pendant quatre années donc, Michel dût rester à demeure dans le château du bout du monde, privé de sorties par ses pouvoirs qui se manifestaient lorsque la colère montait en lui, et qu'il ne parvenait pas à maîtriser.
Quatre longues années. Quatre années de tension grandissante au foyer des Sangdragon. Quatre années d'affrontement de plus en plus ouvert entre Michel et son père. Quatre années terribles pour Michel comme pour sa mère et ses sœurs. Et peut-être même son père.
Chaque jour, il devait subir les entraînements interminables de son père. Il n'était renvoyé hors des salles d'entraînement que lorsqu'il était trop gravement blessé pour continuer. Alors, sa mère le soignait et lui prodiguait un peu de tendresse et d'affection, mais toujours la voix de son père le poursuivait de ses incessants reproches sur ses insuffisances multiples. Jamais il ne faisait assez bien, jamais il n'était assez bon. Parfois, lorsqu'une blessure mettait quelques jours à se refermer, Michel pouvait lire un peu, apprendre le latin ou bien un peu de magie avec sa mère. Mais toujours son père insistait pour que l'enseignement portât sur le combat et sur rien d'autre. Se battre, se battre, se battre, rien d'autre ne comptait pour le père de Michel. Une poignée de sortilèges bien maîtrisés devaient faire de lui un bien meilleur combattant qu'une érudition pompeuse dont il n'aurait que faire le jour où il devrait faire ses preuves face à un vrai dragon.
Quand Michel parvenait à grappiller quelques instants de calme, il se réfugiait dans la musique. Sa mère lui avait appris à jouer de la guitare, et il en avait gardé le goût. Mais il était bien loin maintenant des ballades irlandaises nostalgiques qu'il chantait avec elle au coin du feu. Il jouait seul dans sa chambre, sur un guitare magique que sa mère lui avait achetée pour son douzième anniversaire dans la Rue Qui N'existait Pas. Les riffs enragés qu'il en tirait étaient parfois tellement chargés de colère qu'ils en faisaient craquer la pierre de la vieille tour, et sa mère se désespérait de voir ainsi son fils devenir chaque jour plus dur et, du moins le lui semblait-il, plus triste.
Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort disait en son temps un penseur à moustaches dont le nom sonne comme un éternuement. Michel ne mourut pas. Et il devint fort. Toujours plus fort. Chaque jour il faisait mieux aux entraînements. Chaque jour, il tenait plus longtemps face à son père. Quand il eût quatorze ans, il finit par arriver à tenir tête à son père, à le repousser lors de certains assauts, et parfois, la chance aidant, à lui arracher un match nul.
Bien loin d'améliorer les relations entre les deux hommes du fait des progrès de Michel, cette rivalité de plus en plus âpre ne faisait qu'exacerber les tensions entre celui qui sentait ses forces le trahir et celui qui se sentait un nouvel appétit à mordre : un appétit de vengeance.
Même les repas de famille devenaient l'occasion de disputes violentes à n'en plus finir. Les combats débordaient de plus en plus souvent de l'arène d'entraînement et ravageaient la demeure familiale sous les sorts dévastateurs lancés à pleine puissance par les deux combattants. Souvent, la mère de Michel était obligée d'utiliser sa magie pour protéger ses filles ou bien pour séparer les deux hommes de la maison, après quoi elle allait souvent se réfugier dans sa chambre pour y pleurer amèrement.Ce fut un peu par hasard qu'ils entendirent parler d'Eléus-Théria. L'un des dragons qui, comme les autres, entretenait des relations houleuses avec le père de Michel, refusa un jour de le servir comme celui-ci l'exigeait au motif qu'il avait un enfant à amener à cette école de sorcellerie. Une école où l'on était amené à dos de dragon ne pouvait qu'intéresser les parents du jeune homme. Ils prirent donc leurs renseignements, demandèrent à rencontrer des gens qui connaissaient la Direction de l'école, afin de se faire une idée.
La mère de Michel fut rapidement conquise a l'idée d'envoyer son fils dans cette institution si originale et qui permettrait à son fils de rencontrer tant d'êtres venus d'horizons si divers. Elle battait des mains quand on lui parlait d'être fées et de licornes. Son père, lui, était nettement moins enthousiaste : en dehors d'un peu de Quidditsch, rien qui permette au jeune homme de s'entraîner sérieusement.
Il insista lourdement en demandant que son fils n'ait pas de baguette mais une épée, et qu'on lui permette de se rendre au Dragoport tous les jours afin qu'il s'entraîne au combat contre un dragon, mais il lui fut simplement répondu que ses demandes seraient prises en considération autant que possible, sans qu'on puisse rien lui promettre.La seule chose qui semblait positive au père de Michel était l'absence de classe. Ainsi son fils, malgré le retard scolaire que l'obsession de l'entraînement lui avait donné sur les autres sorciers, ne devraient pas ridiculiser le nom des Sangdragon en ayant à suivre une classe avec des enfants de quatre ans plus jeune que lui.Malgré les réticences de son père, il n'y avait pas beaucoup d'autre choix. Sa mère était à bout. Michel fut finalement inscrit à l'école d'Eléus-Théria, et c'est ainsi qu'il se retrouva par un matin froid et lugubre de septembre à attendre dans la courtine du château familial, en compagnie de sa mère et de ses petites sœurs, qu'un dragon veuille bien venir le chercher.
Plus haut dans le ciel, un dragon noir tournoyait. Son père tenait à l'accompagner un moment pendant son vol. Il avait quelque chose à lui dire.
Caractère :
Dur. Voilà, en un mot résumé le caractère de Michel. Dur à lui-même comme aux autres, sans compromis, sans indulgence. Il n'en veut à personne, admet ses échecs, mais ne trouve d'excuses ni aux autres ni à lui même. Le succès n'a pas besoin d'explication, et l'échec n'admet aucune excuse.
Il n'est ni froid, ni méprisant, simplement il n'est pas là pour rigoler. Sa vie n'est pas très amusante de toute façons.
Cela ne fait pas de lui pour autant un garçon méchant : quand on sait qu'on devra un jour affronter des dragons, on n'a pas de temps à perdre à arracher les ailes des papillons. Il ne prend aucun plaisir à faire souffrir les autres, il admet juste la souffrance comme faisant partie de la vie.
Physique :
Michel a hérité de la haute taille de son père et de sa musculature déliée. Son air sérieux, son regard dérangeant, sa présence physique, font qu'on lui donne plus que son âge.
Ses cheveux noirs et fins en désordre viennent balayer un visage régulier et agréable mais dur et froid la plupart du temps. Rares sont les sourires à venir éclairer son expression perpétuellement sérieuse et appliquée.
Ses yeux sont mobiles, capables de la plus intense concentration. Leur couleur lui vient de sa mère : un bleu des mers du Sud envoûtant pour ceux qui accrochent son regard intense.
La plupart du temps, il est habillé de couleurs sombres. Vêtements simples, pratiques, résistants. L'élégance, c'est pour les gens de la haute. Pour son entrée à l'école de sorcier, sa mère lui a acheté un blouson et un pantalon de moto ; non qu'il ait l'âge de conduire, mais elle n'a rien trouvé de mettable qui se rapproche plus d'une armure de cuir. Et puis, elle s'est dit que ça lui éviterait de se râper la peau sur les écailles du dragon qui devait l'amener. Il porte en général le blouson dès qu'il fait un peu froid, col relevé.
Souvent les mains dans les poches, il marche d'un bon pas, la démarche souple, l’œil aux aguets, comme si n'importe quoi pouvait sortir des buissons. N'importe quoi d'agressif.
Capacités spéciales :
La principale aptitude de Michel, c'est sa capacité à encaisser les coups. Coups physiques, bien sûr, mais attaques psychologiques et mentales également. Humiliation, agressivité, moqueries, il en a enduré tellement... Toujours il se relève et reprend le combat, jusqu'à ce qu'il gagne ou qu'il tombe pour de bon.
Michel a lancé quelques fois un éclair destructeur, mais dans des situations des stress, ou quand il pensait sa vie en jeu. Il sait que l'étude de la sorcellerie lui permettra de maîtriser cette capacité, et c'est ce qui lui donne une telle envie de commencer le plus vite possible à apprendre, pour pouvoir dominer ces pouvoirs qu'il sait dormir en lui.
Sinon, il n'a rien de spécial hormis sa détermination farouche à devenir le meilleur. Ou à mourir en essayant.
Niveau de vie :
Les dragons ont beaucoup d'or, mais ne le dépensent pas. Cet état d'esprit a déteint sur Michel. Sa famille a entassé les trésors de plusieurs dragons terrassés au fil des âges par la lignée des Maîtres des Dragons : pierres précieuses, pièces d'or du Moyen-Age ou de l'Antiquité, couronnes et sceptres, rivières de diamant... , mais ils vivent dans un château de pierre noire à la décoration spartiate.
Michel ne regarde pas à la dépense s'il sait qu'il achète dans un but précis, mais il n'est pas intéressé par les objets frivoles, ne fait pas de shopping, ne dilapide pas l'or qu'on lui a donné.
Il n'est pas avare, il est regardant à la dépense. Nuance.
Sorts Maîtrisés :
Scutum Nobile : Bouclier du chevalier (terre)
Fortis Arma : Armure du preux (terre)
Strenuo Ignis : Protection contre le feu (eau)
Minor Cura : Guérison des blessures mineures (eau)
Fulmen Potentia : Eclairs multiples (air)
Tempestas Inrefragabiliter : Tempête (air)
Munitio Ignis : Mur de feu (feu)
Imperio Ignis : Contrôle du feu (feu)