Eleus Theria
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Ecole de magie pour jeunes sorciers établie sur l'île mystérieuse d'Eléus-Théria
 
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 Lydie Berlin

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Lydie Berlin
Centaure
Lydie Berlin


Age : 14

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MessageSujet: Lydie Berlin   Lydie Berlin Icon_minitimeSam 30 Juil - 9:46

Nom : Berlin

Prénom :
Lydie

Age : 14 ans

Maison : Centaure

Baguette :
18 cms, bois de chêne et griffe de chauve souris neigeuse.

Spoiler:
Histoire :

« Lyly !! Lyly !!! Où es-tu ? Lyly !! » criait une femme.

« Lyly, par ici !!... pardon monsieur, n’avez-vous pas vu une jeune fille passer, elle a 14 ans... » compléta un homme un peu en retrait en arrêtant l’un des nombreux passant de la place du marché.


« Comment est-elle ? »

« Elle est brune, les cheveux longs et raides. Elle a les yeux bleus, ils sont grands mais inexpressifs malheureusement. Elle est grande pour son âge, elle a une allure tonique, et une marche vive… »

« Oui oui, je vois, je vois ! je l’ai vue monter dans le magicobus numéro 3 ! »

« Tu vois, elle s’est trompée ! On ne lui a pas assez donné de renseignements ! Comment va-t-on la retrouver?? »
pleura la femme pendant que son mari remerciait le passant et attrapait le transport le plus proche.

Dans le magicobus numéro 3, Lydie avait bien compris ce qu’il s’était passé quand elle n’avait plus senti la présence de sa famille derrière elle. Elle ne paniquait pas, et c’est avec un large sourire qu’elle alla parler au conducteur.

« Bonjour monsieur, excusez-moi, où mène ce magicobus s’il vous plait ? »

« C’est madame !!!! »
lui répondit-on, indigné.

« Pardon ! Je ne pouvais pas deviner, je suis aveugle de naissance. C’est que je viens justement de perdre mes parents en route, et je voudrais savoir où je vais descendre pour pouvoir les retrouver. »

« Quoi petite ? Tu es perdue ? Tu viens d’où ? »

« J’étais sur la place du marché avec mes parents, Lucas et Sophie Berlin. Nous n’habitons pas là, nous sommes d’un village qui s’appelle "La butte aux crapauds". On venait faire de grands achats car je vais faire ma troisième rentrée dans mon école de magie bientôt. Nous n’avons même pas commencé les courses et j’étais tellement perdue dans mes pensées que j’ai manqué l’itinéraire. »

« Tu étudies dans quelle école, alors ? »

« A Eleus-Theria. C’est maman qui avait choisit cette école là. Elle disait que ma découverte de pouvoir indiquait qu’il fallait un endroit proche de la nature. Cette île serait parfaite d’après elle, et puis elle y a étudié, elle aussi, alors… »

« Tu as eu une super découverte de pouvoir, hein ? C’est toujours impressionnant ces trucs là...! »

« Pas si impressionnante en fait. J’ai juste réussi à invoquer de l’eau pour désaltérer un chaton… Franchement on fait mieux, même si sur le moment j’ai trouvé ça très chouette. Mais maman pensait que je serais douée pour la magie élémentaire et c’est vrai que j’adore la nature et j’adore les animaux. Au final je ne regrette vraiment pas, Eleus est l’endroit le plus merveilleux du monde, et c’est vrai que je m’en sors bien dans les cours de monsieur Beaulieu. »

« Je vois. Nous arrivons bientôt, notre arrêt se fera à la bibliothèque municipale. »

« Oui ! C’est parfait ça ! Nous devions nous y rendre en fin de journée… c’est que j’ai plein d’ouvrage en braille à emprunter avant mon départ. Eleus-Theria a beau être géniale, elle ne fournit pas énormément d’ouvrages en braille... »

« Dis moi petite, tu n’as jamais pensé à te guérir magiquement...? »

« Moi, non, ça m’est égal. Mais mes parents ont essayé quand j’étais bébé. Ça n’est pas possible car ce sont les nerfs qui ne sont pas fonctionnels et les atteindre avec la magie risquerait d’endommager mon cerveau, c’est ce que le médicomage a dit. Moi je n’ai pas de soucis avec le fait de pas voir. J’ai jamais vu, alors… »

« Tu es une petite bien courageuse... »

« Je ne suis pas courageuse, non, je ne crois pas avoir besoin de courage pour quelque chose qui est si naturel chez moi. Tomber aveugle après avoir vu doit être courageux, j'imagine...On dit pas de moi que je suis courageuse. Et puis bon je suis pas handicapée ! Je m’en sors très bien comme ça, ça me pose pas de soucis. »

« Tu n’es pas courageuse, d’accord et tu es quoi alors, à part bavarde ? »

« On dit que je suis bavarde, ça c’est vrai ! Que je dis trop souvent ce que je pense et que je suis sans gêne. C’est vrai que j’ai tendance à toucher les gens quand je les rencontre et j’oublie de demander leur avis. Mais c’est pour les voir ! Puis on m’a dit que je devrais peut-être être plus réservée, et faire attention à mes gestes. Moi je ne vois pas en quoi se gratter la narine devant tout le monde est déplacé ! Peut-être même que les gens profitent d’être devant moi qui ne les voit pas pour le faire et tant mieux. Je ne fais pas attention à mes gestes en société. J’agis comme mon corps me le dicte. On dit sinon que je devrais être plus attentive et moins perdue dans mes pensées. Les professeurs me trouvent distraite parce que je veux tout commencer en même temps des fois. On dit aussi que je n’aime pas échouer et ça c’est vrai, j’ai horreur quand les choses ne semblent pas avoir d’issue. Je n’accepte qu’une fatalité, celle de ma vue. Pour tout le reste, je voudrais toujours qu’il y ait moyen de faire mieux, plus ou autrement. C’est pour ça sûrement que je vais trop vite ou que je tente plein de choses à la fois... »

« Je confirme, tu es vraiment bavarde ! »

« Pardon, je ne voulais pas vous embêter… »

« Tu ne m’embêtes pas, rassure-toi. Voilà la bibliothèque… »


La suite de l’histoire ne fut qu’une jeune fille qui retrouva finalement ses parents, qui se fit houspiller grassement sur son inattention et son absence d’écoute aux conseils qu’ils lui donnaient, et une famille qui continua ses achats tranquillement...

Physique et caractère : Vous n’avez pas lu mon histoire ?

Particularité: Si vous n'avez pas lu l'histoire, il est très important de... la lire! Et de noter que Lydie est aveugle de naissance. Ses yeux sont toujours ouverts mais ne fixent rien de précis et aucune émotion n'y passe jamais. Lydie a fait ses premières études dans une école moldue pour aveugles, a apprit à lire et écrire en braille. Elle a du matériel pour le faire à Eleus-Theria et elle tâche de se fournir tous les livres et documents dans cette langue. Toutefois, elle s'entraîne régulièrement à divers sortilèges afin de convertir les mots d'un livre normal en braille mais ses premiers essais furent catastrophiques. Elle n'a fait que réduire des livres en poussière...
Elle utilise une grande branche de châtaignier à la fois fine et solide pour s'aider parfois dans ses déplacements, mais c'est plutôt rare. Elle a plutôt tendance à se lancer..."à l'aveugle", même si cela semble peut-être trop ironique, et assume ses chutes, ses trébuchements et ne se plaint pas. Elle ne supporte pas qu'on lui tienne le bras, et veut toujours se débrouiller, ne se disant pas handicapée.


Dernière édition par Lydie Berlin le Jeu 11 Aoû - 10:01, édité 2 fois
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Lydie Berlin
Centaure
Lydie Berlin


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MessageSujet: La découverte de la maison Centaures...   Lydie Berlin Icon_minitimeSam 30 Juil - 10:24

[…] Erwan Crin d'Argent déposa alors au creux de la paume de sa nouvelle protégée, l'élément qui donnerait à sa future baguette son caractère exceptionnel. Lydie sentit les mains rugueuses du centaure lâcher dans la sienne un petit objet froid et dur, légèrement recourbé et pointu. Tentant d'analyser de quoi il pouvait s'agir, elle le tourna et le retourna entre ses doigts, l'approcha de son nez afin d'en capter une quelconque odeur, mais il lui semblait qu'elle n'avait jamais "vu" quoi que ce soit de semblable. L'emblème luit dit alors :

« Ce que tu tiens dans tes mains est une griffe de chauve-souris neigeuse, garde-la précieusement car elle constituera le cœur de ta future baguette magique... »

La fillette hocha la tête en signe de compréhension. Elle sortit un mouchoir en tissu de sa poche dans lequel elle enroula la griffe, puis glissa le tout dans la petite sacoche qu'elle portait en bandoulière.
Puis le centaure reprit, en s'adressant cette fois à tout ses nouveaux "poulains" :


« Maintenant que vous avez tous reçu votre ingrédient spécial, je vais vous guider jusqu'à ce qui sera désormais votre foyer sur cette île... »

L'emblème se tourna doucement vers Lydie. Il scruta son visage impassible, tentant en vain de lire quelque chose dans les yeux translucides de la petite fille. Il sentait en elle une grande force ainsi que beaucoup de fierté et une volonté à toute épreuve. C'était cette force de caractère qui l'avait poussé à en faire une de ses protégés, et c'est pour cela qu'il hésita beaucoup avant de demander, à mi-voix, à la fillette :

« Lydie Berlin...As-tu besoin d'aide pour parcourir la distance qui nous sépare de la maison des Centaures... ? »

Lydie tourna le visage dans la direction de la voix d'Erwan, et répondit sur un ton qui ne laissait pas place à la discussion :

« Non, merci. Je me débrouillerai très bien toute seule ! »

Elle serra sa main autour de la longue branche de châtaigner qui lui servait de guide dans ses déplacements en milieux inconnus et adopta la posture de quelqu'un qui se prépare à partir. Devant tant d'aplomb, Erwan Crin d'Argent n'insista pas et dit simplement d'une voix forte :

« Alors en route, mes petits. »


Le petit groupe se mit alors en marche. Lydie avançait d'un pas décidé, se repérant principalement au son que faisaient les sabots d'Erwan en heurtant le sol, au craquement des feuilles et des petites brindilles sous les pas de ses camarades et anticipant les éventuels obstacles en balançant sa branche de châtaigner devant elle...
Enfin, Erwan marqua une pause. Devant l'arrêt un peu soudain des personnes devant elle, Lydie trébucha légèrement, mais ne s'en formalisa pas, habituée depuis longtemps à ce genre de petits désagréments.
Elle entendit un bruissement de feuilles et un léger craquement de branches et, curieuse de savoir ce qu'il se passait, demanda à voix haute :


« On fait quoi, là ? Qu'est-ce qu'il se passe ? »

Lydie voulait toujours connaître la situation autour d'elle et c'est pourquoi, souvent, elle posait des questions sur son environnement, touchait ce ou ceux qui étaient devant elle... Cette attitude que certains qualifieraient de "sans-gêne" pouvait parfois agacer, mais c'était son moyen à elle de "voir" sans ses yeux, car elle refusait de laisser son infirmité la mettre à l'écart des autres.
Une voix de garçon, sur sa gauche, lui répondit :

« Hé bien, heu...On est arrêtés devant un immense bâtiment au pied d'une grande colline... Y'a plein de végétation, on dirait un peu une cabane géante... ! On dirait que heu...que le centaure vient d'ouvrir une entrée parmi les branchages...En tous cas les branches se sont écartées et on a un passage, maintenant... »


Lydie hocha la tête et remercia le garçon. Elle huma l'air pour ressentir ce qu'il venait de lui décrire : des effluves de terre, de roche et d'humus chatouillèrent ses narines...
La voix d'Erwan s'éleva alors :


« C'est ici que je vous laisse, mes chers poulains. Vous serez accueillis à l'intérieur par les autres Centaures...A très bientôt... »

Lydie entendit le claquement des sabots d'Erwan revenir dans sa direction. Il passa près d'elle et elle perçut sa puissante odeur musquée d'équidé. Elle la huma longuement, jusqu'à ce qu'elle s'estompe, au fur et à mesure que le bruit des pas de l'emblème s'éloignait.
Devant elle, elle sentit que les autres s'agitaient et se remettaient en mouvement. Lydie suivit l'impulsion générale et avança, la main tendue devant elle. Ils pénétrèrent alors dans la salle commune des Centaures. De nouveau, les autres élèves s'arrêtèrent à l'entrée de la pièce, et poussèrent des petites exclamations de surprise et d'émerveillement. Lydie se sentait toute excitée. Divers sons et odeurs lui parvenaient : des rires, des chuchotements, des applaudissements un peu étouffés, des grattements de plume sur le papier, quelqu'un qui faisait tomber un livre ou un paquet de feuilles...De puissante et délicieuses odeurs de bois, de sève, de végétation...Elle avait hâte de palper les murs, le mobilier...De découvrir son nouveau foyer à sa manière. Mais elle voulait aussi qu'on lui dise à quoi l'endroit ressemblait, quelles en étaient les couleurs, les formes.... Bien évidemment, tout cela était abstrait pour elle, mais au fil du temps, elle avait associé dans sa tête ces concepts abscons à des sensations, des odeurs...Elle s'était construit son propre imaginaire et ses propres repères... Mais avant qu'elle n'aie pu le demander, le garçon qui lui avait gentiment expliqué la situation un peu plus tôt lui chuchota, tout en lui effleurant doucement l'épaule pour qu'elle sache que c'était à elle qu'il s'adressait :

« Je crois que nous sommes dans la salle commune des Centaures. C'est trop beau... c'est tout en bois...en fait on a un peu l'impression d'être à l'intérieur d'un arbre...C'est une grande pièce ronde, y'a deux étages, enfin deux paliers...Sur le premier y'a des bibliothèques, des tables, des chaises....Y'a aussi une cabine bizarre là-bas, on dirait que des gens y lancent des sorts....ça doit être pour étudier...Et en bas, sur le deuxième palier, ça doit être plus pour se détendre, y'a plein de coussins, de fauteuils et de canapés... Faudra que tu fasses attention, y'a des petites marches....Et ...On dirait qu'il y a des branches, plus haut...des branches géantes avec des grands tapis de feuilles au bout...Et...heu...des gens assis dessus...Faut le voir pour le croire ! » dit-il finalement en riant. Puis il jeta un regard gêné à Lydie, puis se reprit :

« Oh, pardon...Enfin je veux dire... »


Lydie l'interrompit en souriant :


« Ne t'excuse pas !! T'as raison, c'est difficile à croire, mais je vais aller me rendre compte de ça par moi-même ! Tu sais, je ne vois pas avec les yeux, mais je suis capable de "voir" autrement. En touchant par exemple ! 'Faut pas arrêter de parler normalement quand tu me dis les choses, je suis pas une attardée, hein ! Mais merci, c'est gentil de m'avoir tout décrit !! »

Peu après leur arrivée, les voix s'étaient progressivement tues, et Lydie entendit quelqu'un s'approcher de leur petit groupe. Il avançait à grandes enjambées, son pas était lourd et décidé. La fillette se repérait beaucoup au son que les gens faisaient en marchant pour connaître leur apparence physique et elle estima que ce devait être une personne plutôt grande et costaude, sûrement un garçon. La voix de ce dernier confirma sa déduction :


« Bonjour les nouveaux centaures !! Bienvenue ! Moi c'est Kévin, et je serai un peu votre guide, ici ! »

En disant cela, il avait vigoureusement serré la main de chacun des nouveaux arrivants. Ses mains semblèrent immenses à Lydie. Le garçon dégageait une odeur forte et masculine, pas désagréable, mais très marquée. Lydie avait remarqué que souvent, les personnes assez sportives sentaient comme cela. La fillette, à défaut de pouvoir voir, avait développé un odorat qui lui était très utile pour identifier les gens ou les choses et avait une excellente mémoire olfactive. Souvent, elle reconnaissait les gens à leur odeur presque plus qu'à leur démarche ou à leur voix...
Le garçon, après les poignées de main, reprit de sa voix forte et joviale :

« Bon, comme vous le savez peut-être, il y a une dernière épreuve à passer avant d'être définitivement admis dans cette maison ! Peut-être voulez vous voir les dortoirs et vous reposer un peu avant ? »

Une rumeur s'éleva parmi le petit groupe de nouveaux, puis finalement, il fut décidé que si épreuve il y avait, autant s'en débarrasser tout de suite !

« Très bien » dit Kévin. « Dans ce cas, voilà ce que vous allez devoir faire : c'est pas compliqué, enfin en théorie, en pratique c'est autre chose...Vous voyez ces tapis de feuilles, là-haut ? Eh bien vous n'avez qu'à les appeler et il se pencheront vers vous. Chacun de vous devra monter sur l'un d'eux, et ils remonteront à leur place. Pour descendre, vous n'avez pas le droit de faire appel à la magie : pour être digne de la maison des Centaures, vous devez être capable de sauter directement jusqu'en bas. Si vous relevez le défi, vous serez définitivement adoptés ! »

L'annonce de Kévin provoqua des murmures de surprise parmi les nouveaux élèves : n'était-ce pas un peu...suicidaire ?! Contre toute attente, Lydie s'exclama :

« Cool ! On y va tous ensemble ? »

Les chuchotements se turent, puis il y eut un silence gêné qui fut brisé par la voix timide d'une fille, sur la gauche de Lydie :

« Mais...tu sais … tu ne peux pas le voir, mais c'est vraiment très haut... »


Si il y avait bien une chose que Lydie ne supportait pas, c'était qu'on la traite avec condescendance. Agacée, elle rétorqua donc d'un ton cinglant :


« Non, je ne peux pas le voir, en effet, c'est ce qu'on appelle être aveugle, merci. Par contre, jsuis pas débile, j'ai bien compris que c'était haut, sinon jvois pas en quoi ce serait un défi. Mais bon, jme dis qu'ils sont pas fous et que si c'était vraiment dangereux, ils ne nous le feraient pas faire ! Donc, moi, j'y vais ! »

Devant la détermination de la fillette, Kévin reprit :


« Hé bien heu... Le mieux c'est que vous sautiez tous ensemble...Après...Libre à vous de le faire ou non... »

Les cinq nouveaux élèves montèrent alors sur les tapis de feuilles qui s'étaient penchés vers eux. Lydie avait posé sa longue branche de châtaigner contre un mur, puis avait tâté le "terrain" du bout du pied avant de s'engager, refusant l'aide qu'on lui proposait pour se hisser sur la plateforme végétale. Les branches reprirent leur place initiale dans un mouvement fluide et doux. Lorsqu' ils furent en haut, Kévin leur lança :

« Je compte jusqu'à trois et après, c'est à vous de jouer ! »

Les "anciens" élèves Centaures tapaient dans leurs mains et leur criaient des mots d'encouragement.


« Un....deux...TROIS ! »

Lydie avait posé son pied droit au bord du vide et au signal s' élança sans hésitation, bien décidée à réussir ce test de passage. La sensation de sauter dans le vide sans pouvoir à aucun moment se raccrocher au moindre repère visuel pour se rassurer était vraiment enivrante...mais de très très courte durée. En effet, Lydie eut à peine le temps de sentir l'air fouetter son visage que déjà, elle se sentait rattrapée et enveloppée dans ce qui lui sembla être une sorte de filet, et elle se retrouva assise, les pieds pendants dans le vide. Sous ses doigts, elle reconnut le contact doux et moelleux du tapis de feuilles duquel elle venait de sauter. Interloquée tout d'abord, elle éclata finalement de rire et s'exclama :

« Ah ah ! Je l'avais bien dit que c'était pas dangereux !! »

Tout le monde n'avait pas sauté, et certains de ceux qui l'avaient fait avaient eu la peur de la vie...Donc tout le monde ne réagit pas aussi positivement que Lydie au petit bizutage Centaure. Devant les différentes réactions, Kévin expliqua d'une voix qui laissa penser à Lydie qu'il devait afficher un large sourire :

« Bien ! Très bien ! Vous êtes tous définitivement acceptés parmi les Centaures, bienvenue !! Désolé pour cette petite blague, mais au final, ça n'a rien de déterminant : si vous avez pris votre courage à deux mains et sauté, c'est que vous avez la bravoure et la détermination attendues, sinon, c'est que vous avez le courage de vos opinions et ne vous laissez pas intimer l'ordre de faire quelque chose si vous ne le voulez pas. Dans tous les cas, vous avez étés des vrais Centaures !! »


[…]

Après avoir découvert leurs dortoirs respectifs et s'être installés, les nouveaux Centaures furent invités à revenir dans la salle commune. Là ils devaient descendre dans la « fosse qui se trouvait au centre de la pièce et, au creux de l'arbre mort qui se trouvait en son centre, déposer leur ingrédient spécial, futur composant de leur baguette.
Lydie sortit la griffe de chauve-souris de son mouchoir blanc et, après l'avoir doucement effleurée, la déposa au milieu de ce qui lui sembla être un lit de feuilles très douces. Elle entendit un bruissement et quelques minutes plus tard, lorsqu'elle plongea ses doigts au creux de l'amas de feuilles, elle sentit que la griffe avait disparu...
Bientôt, elle aurait sa baguette magique et deviendrait une vraie sorcière....



Dernière édition par Lydie Berlin le Jeu 11 Aoû - 9:59, édité 1 fois
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Sir Frederic Madlington
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MessageSujet: Re: Lydie Berlin   Lydie Berlin Icon_minitimeDim 31 Juil - 2:21

Fiche Validée (hihi)
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