Ecole de magie pour jeunes sorciers établie sur l'île mystérieuse d'Eléus-Théria |
| | Lisa Murmur | |
| | Auteur | Message |
---|
Lisa Murmur Centaure
Age : 12
Carnet du sorcier Humeur actuelle: Fatiguée et en sale état Totem: Encore inconnu Trait particulier visible actuellement:
| Sujet: Lisa Murmur Dim 10 Jan - 16:49 | |
| ¤ Nom : Murmur
¤ Prénom : Lisa
¤ Naissance : 19 août 1997 à Bonifacio
¤ Description physique :
D’un blond presque blanc, les cheveux de Lisa lui cascadent jusqu’aux épaules, encadrant un visage affirmé. Très pâle, sa peau est sensible aux rayonnements du soleil. Cela contribue à la différencier du reste de la famille, qui a le teint plus basané. Son nez droit pointe au milieu de sa figure qui a presque perdu toute rondeur enfantine. La couleur émeraude de ses yeux ne cache pas son air tantôt scrutateur, souvent malicieux, parfois dédaigneux. Son regard contient constamment une certaine dureté. D’une forme légèrement triangulaire, son visage est rendu plus aristocratique par ses pommettes hautes. Ses lèvres peuvent balayer un spectre impressionnant de poses, qu’elles soient pincées, qu’elles fassent la moue ou au contraire un sourire éclatant, qui révèle ses dents blanches et parfaitement droites. Assez grande pour son âge, Lisa n’en a pas moins un corps assez peu développé, un peu trop mince et plate pour attirer les regards des garçons sur son passage. Ses tenues restent très féminines. Bien souvent composées d’une jupette, de collants et d’un petit haut, le tout accompagné d’une paire de sandales ou d’escarpins. Ses cheveux restent lâchés ou réhaussés d’un ruban. Elle marie volontiers blanc et couleurs pastel. Sa voix, légèrement veloutée, est plutôt aigüe, et garde le ton chantant caractéristique de l'île de beauté. Lorsqu'elle est en colère, ses sourcils se froncent, son regard devient menaçant, et la peau blanche de ses joues rosit instantanément.
¤ Description morale :
Sans dire que Lisa est solitaire, elle reste indépendante. N’accordant jamais totalement sa confiance à quiconque, elle ne compte pas sur les autres. Elle ne voit que les moyens de les utiliser ou d’agir avec eux. Et lorsqu’elle peut se débrouiller seule, elle le fait. Orgueilleuse, elle n’est pas du genre à se laisser rabaisser, et n’a pas la langue dans sa poche. Si son esprit est agile, il est quelque peu torturé et tortueux. Complexe et paradoxale, elle est imprévisible, autant par ses sautes d’humeur que par ses opinions parfois en décalage les unes avec les autres, et bien souvent dérangeantes. Elle a conscience de sa propre complexité, et en tire une certaine fierté. Elle n’est pas du genre à faire simple lorsqu’elle peut faire compliqué. Elle méprise la médiocrité, ignorant ses représentants ou s’adressant à eux par une ironie caustique. Elle apprécie toutefois la compagnie de personnes intelligentes, qui ont suffisamment d’ouverture d’esprit pour ne pas la ranger dans la catégorie des petites filles capricieuses. Les amis ? Une simple illusion. La famille ? Ne lui en parlez pas, plus ses pensées en sont loin mieux elle se porte. L’amour ? Une fable pour gamines naïves. L’éducation ? Si seulement ils savaient ce qu’il est vraiment important d’enseigner... Cela ne veut pas dire qu’elle est foncièrement mauvaise. Seulement qu’elle a une vision très critique du monde dans lequel elle vit, et qu’elle ne se retient pas de dire ce qu’elle pense.
¤ Histoire :
Le Destin fait bien les choses. Il pleuvait lorsque naquit Lisa. Naquit dans les cris, les pleurs. La peur et la nausée. Après une journée de contractions commencée au petit matin, Mme Maria Murmur était proche de l’agonie lorsqu’elle mit au monde son dernier enfant. À près de 1h30 du matin, elle reçut enfin sa libération. À moins que cela ne fut le début de son cauchemar. Elle qui partageait le rêve de monter avec son aristocratique de mari un véritable clan familial, se voyait l’herbe coupée sous les pieds par une petite chose informe auquel elle avait donné le nom de sa grand-mère. Par dépit. L’aîné et la cadette étaient trop jeunes à l’époque pour comprendre, n’ayant pas dépassé les 4 ans. Mais la mère eut plus que le temps nécessaire pour leur montrer combien leur petite sœur avait ruiné la vie de leur maman, ainsi que les espoirs de leur père, aussi bien que l’avenir de tout le clan.
Le clan, en effet. Bien que la famille résidât à Bonifacio, ou plus précisément dans la campagne toute proche, elle avait de profondes racines siciliennes. En soi, avoir beaucoup d’enfants assurait la pérennité du clan, et son extension à travers le monde sorcier mais également moldu. Le clan ne rejetait pas les moldus comme d’autres familles de sorciers. Ils pouvaient être très utiles parfois... Le père de Lisa, de son prénom François, était l’aîné de la branche principale. Pour l’instant c’était le grand-père paternel qui régnait sur ce beau monde, mais dans un futur pas si lointain viendrait son tour de mener la barque familiale d’une main de fer. De montrer l’exemple. Voilà qui était déjà compromis. Mais ce n’était pas tout. Une voyante sicilienne avait annoncé une prophétie au patriarche. Si le premier des sept enfants qu’il aurait devait apporter sept nouvelles vies au clan, celui-ci serait béni par leur Terre elle-même, assurant ainsi leur suprématie sur les îles méditerranéennes. Mais la chaîne se voyait coupée bien trop rapidement. Un léger froid s’installa entre le patriarche et son fils. Mais celui-ci garda sa dignité. En tant qu’héritier, il semblait qu’il aît pourtant bien choisi sa femme. Mais contre toute attente, cette Sicilienne venue en terres corses avait apporté la malédiction, et coupé court à la prophétie. Et Lisa incarnait pour eux la chair de la malédiction. La chair de la faute. Il n’était plus temps de contourner la prophétie, d’annoncer un remariage et de nouveaux enfants. Les règles claniques étaient strictes à ce propos. Et qui sait ce qu’il aurait pu advenir...
François quant à lui tint surtout rigueur de cet échec à sa femme. On pouvait voir parfois une expression de pitié passer sur son visage lorsqu’il fixait trop longtemps celle qu’il avait autrefois appelée « Chérie ». Il avait cru en elle, et voilà que par une faiblesse impardonnable elle échouait lamentablement. Elle pourtant si forte naguère, prenant si soin de son corps, et en si bonne santé. Mais ce corps l’avait lâchée. Aujourd’hui elle pouvait à nouveau marcher, après un temps passé dans un fauteuil roulant puis assistée de béquilles. Elle ne pourrait plus jamais donner la vie, le docteur l’avait assuré. Encore aujourd’hui ce dernier se souvenait de la pâleur qu’avait pris le visage du trois fois père, avant de se figer dans une expression de colère horrifiée. La seule chose qu’il avait fait à ce moment-là, en lieu et place d’aller réconforter sa femme, fut de s’enfermer dans son bureau avec pour seule compagnie une bouteille de whisky pur malt. Les chiens n’avaient pas osé protester quand il les avait mis à la porte. Son seul regard leur avait suffi.
Depuis c’était au mieux une guerre froide dans la maison. Avec quelquefois des explosions féroces, les voix faisant vibrer l’air ambiant tristement glacial. Après un amour partagé pendant une petite dizaine d’années, les relations entre mari et femme virèrent à la haine. Tous les coups bas étaient permis. Faible physiquement, Maria Murmur née Di Fagliona – qui insistait plus volontiers sur son nom de jeune fille avec ses deux protégés depuis le fâcheux événement – ne pouvait rivaliser lors des têtes-à-têtes avec son mari, dont la prestance et l’énergie n’avaient pas disparu, dirigées à présent vers une fureur sans compromis. Mais dans l’ombre, la mère pouvait compter sur l’assistance de ses deux enfants, Alfred et Victoria. Ceux-ci n’étaient pas les seuls à être tombée dans son escarcelle. Si le majordome et la plupart des serviteurs étaient profondément fidèles à leur Maître François Murmur, la blanchisseuse éprouvait une réelle sympathie pour cette femme plongée dans un tel enfer. Et l’un des jardiniers n’avait guère eu de mal à être convaincu de rallier son côté. Même si ils ne pouvaient qu’agir dans l’ombre, sous peine de perdre leur gagne-pain s’ils étaient découverts. Leur travail, mais peut-être également bien plus. François Murmur avait la main longue.
Rejetée par une mère qui l’ignorait ou la considérait comme une moins que rien, traquée, brutalisée par des frère et sœur qui aimaient plus que tout la faire souffrir, Lisa vécut une enfance exempte de toute gaieté. L’amour familial resta un mot imprimé sur des livres dans la bibliothèque, ou raconté par des filles de son âge plus tard à l’école. Ce fut elle qui insista auprès de son père pour être scolarisée. Plus pour fuir le domaine que pour autre chose. Son père refusait qu’on la maltraite, mais encore fallait-il qu’il le sache. Et si elle allait se plaindre lorsque son frère et sa sœur la coinçaient, elle perdait la face, et avec elle toute dignité. Or c’est la seule chose qu’il lui restait. Car au-delà de ça, son père l’ignorait, vaquant à ses occupations, trop occupé pour lui accorder son temps. Ou restait froid. Paternel mais dépourvu d’affection. Même s’il n’avait rien contre elle, il ne pouvait s’empêcher de la lier à ce grand échec de sa vie. Sans être associale, la petite Lisa ne se fit pas de véritable amie à l’école. Sa sœur faisait tout pour que les autres filles ne s’attardent pas trop auprès d’elle. En l’attendant à la sortie par exemple, et en terrorisant les pauvres moldus qui avaient le malheur de trop s’attacher à la petite dernière des Murmur. Celle-ci s’était habituée à ces maltraitances. Dure à cuire, elle était loin d’être inoffensive. Cela avait commencé lorsque Alfred avait tenu les bras de Lisa pour que Victoria puisse s’en donner à cœur joie. Quand elle avait commencé à vraiment faire mal à la benjamine, le grand frère avait été projeté en arrière par un choc électrique né du corps de cette dernière.
À partir de ce jour, c’était la guerre souterraine. Lisa ne se contentait plus de se défendre. Elle répliquait. Et attaquait. N’attendait même plus que les autres franchissent les premiers la ligne. Cette pression continuelle la rendit dure. Envers elle-même mais aussi envers les autres. Débrouillarde, elle se lia bien avec quelques filles et garçons, mais sans aller plus loin que quelques sorties au cinéma et des discussions entre les cours. Déjà différente de par son origine sorcière, elle avait tendance à voir les enfants de son âge comme des gamins immatures. Obligée de grandir trop vite, elle ne fut jamais bien rieuse. Ses cieux s’ouvrirent très tôt aux duretés du monde.
Ce fut alors un soulagement de voir partir Alfred à Beauxbâtons. Seule, sa sœur était bien moins dangereuse. Presque une brebie égarée. Et quand elle s’en fut allée également, un an plus tard, ce fut une bouffée d’air frais pour Lisa. Cependant, à mesure que les mois passaient, un siniste pressentiment naquit en elle. Elle aussi, dans moins d’un an, devrait aller à l’école de magie. Et on pouvait faire confiance à Alfred et Victoria pour lui rendre la vie impossible là-bas. Elle devait d’ores et déjà avoir une réputation toute taillée. C’était bien normal, elle-même n’aurait plus eu aucun scrupule à agir ainsi si elle avait été à leur place. Lorsqu’ils rentraient pour les vacances, ils tentaient de lui faire peur avec leurs baguettes ridicules. Sans elles par contre ils semblaient si faibles à présent. Une telle dépendance dans un simple objet, qui peut être volé, caché, détruit... Mais à quoi pensaient les premiers sorciers ? Et à présent également ? Comment ne pas chercher une autre solution ? C’est ainsi que Lisa s’intéressa aux différentes façons de faire de la magie sans baguette. Elle parcourut des dizaines de livres. C’est cependant par le plus grand des hasards, en lisant en marge du journal sorcier de son père, qu’elle découvrit ce qu’elle n’espérait plus : une nouvelle école allait ouvrir ses portes l’an prochain. Et mieux que tout, il y était enseigné une forme de magie sans baguette ! C’était une véritable aubaine pour la benjamine de la maison. Sans avoir à abandonner la magie avec baguette, elle pourrait s’en passer lorsque le besoin s’en ferait sentir. Car il fallait bien l’admettre, ce n’était sans doute pas pour rien que les plus grands magiciens utilisaient des baguettes.
Après un certain nombre de discussions et de requêtes à son père, Lisa parvint à le convaincre de l’inscrire dans cette nouvelle école. Même s’il aurait vu d’un meilleur œil qu’elle ait déjà fait ses preuves. Ainsi, une lettre fut envoyée. Sans que sa mère ait mot à dire, bien entendu. Ce qui ne l’empêcha pas de l’apprendre un jour, et d’ensevelir sa plus jeune fille sous des monceaux d’insultes et de malédictions toutes plus infâmes les unes que les autres. Lorsque les vacances d’été arrivèrent, la colère de Maria n’était toujours pas passée. Car si Lisa parvenait à sortir de sa zone d’influence, elle aurait gagné. Ce qui était inconcevable. La réponse arriva peu après le début des vacances. Il y était écrit que Mademoiselle Lisa Murmur était invitée à se présenter à l’école Totem pour ce début d’année. La suite ? Les affaires de Lisa furent bien vite prêtes. Elle passa ses deux mois de vacances à éviter son frère et sa sœur, rien de bien différent d’avant. Si ce n’est qu’elle se sentait bien plus légère. Et puis le jour J arriva.
L'année qu'elle passa à l'école Totem, elle ne la regretterait jamais. Ici personne pour faire une quelconque remarque sur sa situation. Têtue, volontaire, Lisa traça sa voie, imprimant sa marque. Ses réussites la rendirent plus sûre d'elle. Devenant la première préfète des Chats, sa maison, elle en assura la charge sans sourciller, alliant sévérité, zèle mais aussi bienveillance envers les autres membres de sa maison. Mais pas seulement. Pionniers de l'école, elle prenait très au sérieux le rôle qu'ils endossaient tous. L'école était encore en mauvais état, et chacun devait donner du sien pour faire évoluer les choses. Douée dans la grande majorité des matières, la jeune Corse fit plus que sa part pour mener les Chats en tête de la compétition inter-maisons. Seul le quidditch ne l'attirait pas, son frère se prenant déjà poru un joueur de niveau national. Et au grand dam de la demoiselle au fort caractère, son propre contrôle d'elle-même l'empêchait de se libérer dans la matière spécifique à Totem : l'utilisation des Totem pour faire de la magie.
Cependant, une série de faits dramatiques, alliée à une fuite d'élèves et de professeurs acheva d'enfoncer l'école qui tentait désespérément d'émerger. Mais surtout, un événement important mit un terme à sa scolarité. Son grand-père rendit l'âme, laissant à Alexandre Murmur sa place à la tête du clan. De sa nouvelle position, il n'était plus question que sa benjamine reste dans une école qui battait de l'aile, sans aucune renommée. Lisa dut donc dire adieu à ses camarades. Elle n'aurait jamais pensé que les quitter puisse lui faire éprouver autant de tristesse. Un jeune garçon en particulier. Elle avait eu du mal à trouver les mots. mais elle n'avait pas eu le choix. Sans s'en rendre compte, la blondinette avait été métamorphosée par son année loin de sa famille.
L'enterrement arriva. Comme à son habitude, Lisa n'espéra pas de bienveillance de la part des divers membres du clan. Pourtant, sa nouvelle place, un cran plus haut, l'avait préservée des remarques directes et publiques. Qu'elle entendit chuchoter dans son dos ne la gênait plus. Plus sûre d'elle, elle l'était vraiment. Elle ne baissait plus la tête, ne prenait même plus un air renfrogné ou distant. Se contentait de mépriser ceux qui ne méritaient pas de l'affecter. Ils pouvaient bien murmurer, ironie du sort, que la malédiction les rattrapait. Un jour ils comprendraient. En attendant cela ne l'affectait plus.
La plus jeune fille Murmur avait la tête sur les épaules, et savait ce qu'elle voulait. Elle n'était pas douée pour utiliser la magie sans baguette ? Qu'à cela ne tienne, elle n'irait pas à Beauxbâtons. Elementia semblait au bout du rouleau. Mais cette Eleus Theria qui faisait parler d'elle... C'était décidé, ce serait là et pas ailleurs que la jeune fille têtue allait poursuivre ses études ! | |
| | | Sir Frederic Madlington Admin
Age : 34
Carnet du sorcier Humeur actuelle: Charmeuse Totem: Encore inconnu Trait particulier visible actuellement: Ne se baigne qu'avec son bermuda à fleurs
| Sujet: Re: Lisa Murmur Mar 12 Jan - 11:10 | |
| Bienvenuuuuue Lisa sur l'île! | |
| | | Lisa Murmur Centaure
Age : 12
Carnet du sorcier Humeur actuelle: Fatiguée et en sale état Totem: Encore inconnu Trait particulier visible actuellement:
| Sujet: Re: Lisa Murmur Dim 24 Jan - 17:28 | |
| ¤ Baguette magique : Bois de Magnolia et cheveu de Vélane - 28, 3 cm - Spoiler:
Le bois, d'une tendre clarté, dévoilait quelques veines chatoyantes, dont les couleurs aux tendances rosées donnaient l'impression que le bois était vivant, parcouru par des veines sanguines. En approchant tout doucement sa main, Lisa s'attendait presque à sentir le pouls de la baguette. La fillette avait perdu en cet instant son air dur qui lui servait de bouclier en temps normal. Sa peau si pâle contrastait à peine avec la baguette, comme si elle avait été créée pour servir d'extension à son corps. Le contact avec le bois, nullement rêche, fit frissonner la Chatte, sans qu'elle sut pourquoi. Religieusement, elle leva la baguette pour que la pointe soit à hauteur de son front. Son autre main passa comme une caresse sur toute la longueur. En cet instant, Lisa avait presque oublié qu'elle n'était pas seule dans le magasin. D'ailleurs, elle aurait pu se trouve n'importe où, cela n'aurait rien changé.
Enfin, elle reprit contact avec la réalité. Devant le regard de la commerçante qui se faisait insistant, elle ferma les yeux. Alors comme ça elle devait se rappeler un souvenir heureux, ou un rêve qu'elle avait... Cela ne venait pas si facilement que ça. Sans s'efondrer sur elle-même, Lisa avait du mal à se rappeler un instant précis où elle se sentait heureuse. Si ç'avait été un souvenir plein de fourberie, de malice, de douleur, elle aurait pu, mais là... Un instant, elle pensa au temps où elle étudiait à l'école moldue. Mais bien vite le spectre de sa sœur s'interposa, elle qui venait déjouer tout plan de la benjamine pour avoir la paix. Alors quoi ? Lorsqu'elle avait pour la première fois humilié en retour cette même sœur ? Cela semblait mesquin, et incorrect, de baser un souvenir heureux là-dessus. Quand elle avait su qu'elle allait bel et bien étudier ici ? Le voyage dans le train, comme une promesse à l'horizon ? Non mais...
D'un coup, Lisa sut. Elle se vit plus âgée. Presque adulte. Le soleil du sud s'échinerait encore une fois sur sa peau, mais sans succès. Marchant d'un pas assuré, elle ferait crisser ses souliers sur les gravillons. Elle monterait les marches du manoir droite et fière. Les membres de la famille les plus éminents l'attendraient, mais elle passerait à côté d'eux avec un éclat dans le regard qui signifiait "Je n'ai pas besoin de vous pour m'en sortir." Ils se rendraient enfin compte de sa force, et l'accepteraient en tant que telle, car ils n'auraient pas le choix. Dans leurs yeux, elle pouvait lire à présent du respect, en lieu et place de la pitié ou de l'agressivité actuelle...
...
Et le souhait de Lisa se fit réel pour la chatte. A présent elle venait d'entrer dans ses propres souliers et montait droite et fière les marches du manoir. Elle entra dans le hall et là aussi, de nombreuses figures de la Famille parlaient tout bas. En la voyant entrer, ils se turent et la regardèrent, certains discrètement, d'autre ne pouvant détacher leur regard où passait la crainte en même temps que le respect.
Lisa continua et grimpa un nouvel escalier. La Famille n'avait pas été ainsi réunie à ce point depuis... Jamais Lisa ne les avait vu ainsi tous réunis. Elle poussa la porte du pompeux bureau de son père. Cette fois, c'étaient ses proches qui se trouvaient là, son frère et sa soeur avec leurs époux respectifs et leurs enfants et tous encore la regardèrent sans dire un mot.
Les rideaux avaient été tirés, les femmes avaient revétues des habits sombres et portaient la voilette noire, les hommes le costume de deuil et Lisa leur passa devant sans même leur accorder un regard. Elle se dirigea vers le bureau de son père et s'assit dans son imposant fauteuil. Elle leva les yeux sur Sa famille et leur sourit froidement avec ce petit air qui annonçait les grands malheurs. Déjà elle sentait les tensions, la haine et pouvait deviner les premiers complots mais pour l'heure, elle souriait maîtresse de sa destinée...
Et c'est en souriant, qu'elle vit les visages de sa famille disparaître au profit de celui d'Hélio et de Nelig... Mais une sensation étrange lui prenaient les doigts, au niveau où elle tenait sa baguette. Lisa aurait juré que quelques instants quand elle était revenue à la réalité sa baguette avait pulsé comme le poul qu'elle s'attendait à sentir en la touchant.
- Spoiler:
La Baguetière observait sa baguette veinée de pourpre. Encore une qui s'en allait... Elle venait de la finir celle là. Des mois passés à la concevoir pour laisser apparaître la veine qui la rendait presque vivante. Surtout depuis que Lisa dont la couleur de la peau s'en rapprochait étrangement, l'avait prise en main. Elle avait l'air de chair...
« - C'est 25 Ma. Le bois de Magnolia est tendre. Le moindre impact peut le marquer. Pour évitez ça, il faut entretenir sa couche protectrice avec cet onguent. Cadeau ! » Et Nelig mit un pot d'onguent dans une poche qu'elle tendit à Lisa avec l'étui. « - Les autres, c'est deux fois par mois. S'ils le font pas, leur baguette sera abimée, toi, c'est une fois par semaine mais....» Elle regarda Lisa de haut en bas et ajouta : « - ... Je ne me fais pas de soucis... » ¤ Sortilèges connus :- Rictusempra (en cours, réussite correcte)
- Impedimenta (en cours, bonne maîtrise)
- Wingardium Leviosa (en cours, sait le lancer normalement)
- Lumos/Nox (à la maison, utilisation courante)
- Locomotor (appris par le majordome pour transporter les malles)
- Enchantement des cheveux serpentaires (appris par le commerçant de la rue du Hâ, permet de faire onduler magiquement les cheveux tels des serpents - utilisé pour Halloween à Totem)
¤ Cours suivis à Totem :- Magie Primale n°1
Connaissance de ce qu'est la magie primale : une magie brute, que chaque sorcier possède, et qui est à l'origine de leurs pouvoirs. Elle ressemble au sorcier qui la porte, et prend la forme d'un animal, appelé totem. Il interagit le plus souvent de manière inconsciente avec son porteur. Il faut apprivoiser son totem avant de pouvoir utiliser ses pouvoirs. Arriver à prendre conscience de son totem prend du temps et demande un calme intérieur et une conscience de soi élevée.
- Magie Primale n°2
Avant de pouvoir utiliser son totem, il faut connaître son nom et le faire sortir de soi. Cela nécessite de se mettre dans l'état d'esprit qui convient, et qui change selon chaque personne : écriture de poèmes, chant, danse... Pour connaître le nom de son totem, il faut saisir au vol les sons qui traversent l'esprit lorsqu'on se concentre sur sa particule primale.
- Faune et Flore n°1
Cours sur les fléreurs : ils ressemblent beaucoup à un chat, avec une fourrure fournie, de grandes oreilles, et la queue d'un lion : dessin. Ils émettent des rugissements. Ils sont très intelligents, comprennent le langage humain, et ont le don de détecter les personnes louches ou peu recommandables. C'est un excellent animal de compagnie si jamais il s'attache à un sorcier. Les femelles sont plus calmes que les mâles, ont un rugissement moins grave et sont plus menues.
- Métamorphose n°1
La concentration est le point clé de la métamorphose. Deux métamorphoses existent : métamorphose apparente et métamorphose complète. La seconde est bien plus compliquée. Transformer quelque chose d'inanimé est plus simple que transformer un être vivant. Transformer est facilité si la forme des deux ciles "avant" et "après" est proche, mais également si l'après est apprécié par le sorcier qui effectue la métamorphose.
- Histoire et Géographie Sorcière n°1
La scission moldus/sorciers au Moyen-Âge, pourquoi ces derniers préféraient garder leur identité secrète. L'Inquisition, le jugement et les accusations infondées. - Visualisation du souvenir d'un jugement -
- Potions n°1
Les potions élémentaires, leurs caractéristiques. Fabrication de potion élémentaire de terre, connaissance de la recette de la potion élémentaire d'air.
- Sortilèges n°1
Rictus Sempra, Impedimenta et Wingardium Leviosa.
- Vol sur balai n°1
Comment monter un balais, décoller et atterrir.
| |
| | | Lisa Murmur Centaure
Age : 12
Carnet du sorcier Humeur actuelle: Fatiguée et en sale état Totem: Encore inconnu Trait particulier visible actuellement:
| Sujet: Re: Lisa Murmur Mer 3 Mar - 19:22 | |
| ¤ Moyens financiers : "riche"
Que voilà un terrain glissant que de parler de la richesse de la famille Murmur... Il va sans dire que pour ceux qui connaissent superficiellement les Murmur, la famille se situe au niveau aristocratique, et on lui prête volontiers une richesse certaine, sans être pour autant expansive. Et ainsi la famille est-elle considérée officiellement.
Dans les faits toutefois, cette perspective s'étend encore bien au-delà. François Murmur, le père de Lisa, vient tout juste de succéder à son père à la tête du clan familial. La position centrale de sa branche familiale permet à Lisa d'avoir connaissance un peu plus précisément des moyens du clan. Beaucoup œuvrent en effet dans l'ombre, moldus autant que sorciers, tissant un canevas difficile à observer pour quelqu'un d'extérieur. Par ailleurs, les curieux ont tendance à nourrir les poissons méditerranéens.
L'enrichissement du clan dépasse l'entendement d'une fillette, et les habiles manœuvres politiques de son père étendent toujours un peu plus le patrimoine de la famille. Cette richesse cependant, reste bien cachée, et sert d'autres intérêts que donner de l'argent de poche aux futurs dirigeants potentiels du clan.
De ce fait, Lisa ne manque de rien, et a droit à des sommes qui paraissent sans doute rondelettes au camarade moyen. Rien cependant d'exhubérant. Son père lui donne de quoi se faire plaisir, mais n'aime pas qu'on jette l'argent par les fenêtres. Sa mère quant à elle lui couperait volontiers tout ce qui dépasse le strict nécessaire, mais la gestion des fonds monétaires ne lui appartient pas. C'est Sergio, le majordome attitré de Lisa à la propriété et en dehors de l'école, qui se charge de lui faire parvenir son argent de poche.
Cependant, malgré ses moyens, ne vous y trompez pas : Lisa préfère ne pas devoir plus que le nécessaire, particulièrement au clan. Il est hors de question qu'elle se prête à un caprice pour soutirer de l'argent supplémentaire destiné à une folle envie. Bien trop fière pour ça, elle préfère gérer son argent au plus juste. | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Lisa Murmur | |
| |
| | | | Lisa Murmur | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|